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Yonehara, Hideyuki; Tezuka, Osamu Doki Doki ISBN 13 : 9782818902721

Doki Doki - Couverture souple

 
9782818902721: Doki Doki

Synopsis

Deux maîtres du Zethmos en ce bas monde... c'est un de trop ! Plus d'échappatoire possible pour Heito : il va devoir affronter Swallow, alias "l'empereur de la destruction" ! Face à un adversaire qui manie le Zethmos avec une rage au moins aussi explosive que sa haine est profonde, Heito saura-t-il trouver une issue ? !

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Biographie de l'auteur

Fondateur du manga moderne, Osamu Tezuka révolutionne la bande dessinée après la Seconde Guerre mondiale, en inventant une grammaire graphique qui offre au manga des possibilités narratives aux confluents de la littérature et du cinéma. En 1946, New Treasure Island (Shin Takarajima, la Nouvelle Île au Trésor), d’après Stevenson, est le premier jalon d’une œuvre immense, sans équivalent dans la bande dessinée internationale. « Tout le manga depuis la Seconde Guerre mondiale s’est élaboré à l’intérieur des formes créées par Tezuka Osamu. » écrit le critique japonais Nobuhiko Saito.

Médecin de formation, Tezuka s’illustrera dans tous les genres narratifs, du conte pour enfants (Unico, Beeko-Chan) au drame historique et psychologique (Adolf, Ayako) repoussant toujours plus loin les limites de son art. Conteur sans égal, il invente le premier shôjô manga (récit pour jeunes filles) avec Princess Knight (Princesse Saphir) en 1953, le drame médical avec Black Jack (1973). Et passe avec allégresse et évidence du polar le plus noir (MW) à la tragédie (Shumari), du western (Angel Gunfighter) à la science-fiction (Wonder 3, Metropolis), de l’adaptation très personnelle d’une œuvre célèbre (Manon Lescaut, Faust, King Kong) au fantastique (Vampire, The Three-Eyed One), de l’érotisme (Pornographic Pictures ou ses longs-métrages 1.001 Nights et Cleopatra) aux robots géants (Ambassador Magma), de la biographie (Bouddha, Hidamari no Ki, Ludwig B) aux super-héros (Big X), du récit de samouraï (I’m Sarutobi, Dororo) à l’autobiographie (Makoto to Chiiko)... Quant au manga qui lui tenait le plus à cœur, c’est une fresque monumentale, mythologique et métaphysique, aux dimensions cosmiques, qui englobe tous les genres narratifs sans se réduire à aucun : Phénix.

Astro Boy ou le Roi Léo (plagié par Disney en 1995 avec le Roi Lion) ont rendu Tezuka célèbre dans le monde entier. Leur créateur insufflait tellement d’âme à ses personnages que ceux-ci semblent souvent animés d’une vie propre. Tezuka rappelait à ce sujet que le verbe « animer », du latin « animare » signifie bel et bien « donner une âme ». Une formule magique qui s’appliquait aussi à ses personnages de papier.

Son œuvre est également sans équivalent sur le plan quantitatif : plus de 400 volumes pour 150.000 pages dessinées. Par ailleurs, sa contribution à l’évolution de l’industrie du cinéma d’animation japonais est historique et essentielle : en 1963, avec l’adaptation de son manga Astro Boy en série télévisée, Tezuka invente l’animation limitée et tous les procédés qui permettront de réaliser un épisode hebdomadaire de vingt-six minutes pour un côut extraordinairement bas. Disney lui-même se passionne pour le personnage d’Astro Boy et reconnaît le génie de Tezuka. Ces innovations remarquables vont néanmoins entraîner des conséquences inattendues et parfois perverses : elles vont notamment figer les standards des coûts de production pour plusieurs décennies, et ce au détriment des créateurs, et parfois de Tezuka lui-même.

Parallèlement à ses nombreuses séries pour la télévision, Tezuka réalise pour le cinéma toute une série d’œuvres très personnelles et audacieuses, parfois expérimentales, dont les plus célèbres sont sans doute les courts-métrages Jumping (1984) et Broken Down Film (1985), maintes fois primés ; son adaptation des Tableaux d’une Exposition (1966) de Moussorgski, ou encore le fabuleux long-métrage, resté inachevé, Legend of the Forest (1987), vibrant hommage aux pionniers du cinéma d’animation, aux possibilités offertes par ce média et à sa fantastique puissance d’évocation. Ces dernières années, de nouvelles et brillantes adaptations viennent encore enrichir le regard que nous pouvons porter sur l’œuvre de Tezuka : c’est le cas des OAV et du long-métrage consacrés au personnage de Black Jack par Osamu Dezaki et Akio Sugino, ou encore du film de Rin Tarô, Métropolis (2001) qui adapte un des premiers récits du père fondateur.

Auteur de génie, l’œuvre de Tezuka apparaît comme une longue réflexion sur la condition humaine, spirituelle et généreuse, non-dualiste et toujours ouverte. Cette dimension exceptionnelle de son travail est particulièrement sensible dans les œuvres de la maturité, à partir des années soixante, notamment lorsque Tezuka fonde la revue COM, véritable laboratoire d’imagination créatrice et destiné à un public adulte. Surgissent alors Vampire (1966-69), Dororo (1967-69), Swallow the Earth (1968-69), Under the Air (1968-70) ou Human Metamorphosis (1970-71) ; puis Bouddha, Blackjack (1973-83), Shumari (1974-76), Nanairo Inko (1981-82), Adolf (1983-85), Midnight (1986-87) et bien sûr Phénix (1967-88), pour ne citer qu’eux. Tous comptent parmi ses chefs-d’œuvre.

Quand Osamu Tezuka disparaît en 1989, le Japon lui célèbre des funérailles nationales, comparables à celles de Hugo en France, un siècle plus tôt. Il est au Japon l’auteur le plus populaire, le plus lu et apprécié du vingtième siècle.
Rodolphe Massé

Revue de presse

Au sein de l'arène, Heito parvient à vaincre son adversaire, et pense donc, en guise de récompense, pouvoir rencontrer Progress, sa dernière cible, derrière le masque de l'Empereur de la destruction. Mais au lieu de Progress, c'est un tout autre individu qui se présente face à lui: bien discret depuis quelques tomes, Swallow, l'autre homme muni de membres d'acier, revient sur le devant de la scène, quittant les lieux en faisant exploser le Colosseum et tous les spectateurs qui s'y trouvaient. Heito ne tarde pas à le retrouver et l'interroge sur la localisation de Progress, mais pour avoir ces informations, il devra vaincre Swallow qui le provoque en duel. Deux hommes puisant leurs forces dans le Zethmos sur cette Terre, c'est un de trop, et bientôt, un combat sans pitié s'engage, Swallow réservant bien des surprises à notre héros, bien aidé dans cette tâche par un autre homme: le professeur Becker...

Ce douzième et déjà avant dernier volume de Dämons laisse totalement place au face à face, attendu depuis longtemps, entre Heito et Swallow. Deux êtres puisant dans leur haine pour activer le Zethmos. Deux hommes prêts à tout pour vaincre, l'un ne cherchant qu'à assouvir sa vengeance, l'autre trouvant un véritable plaisir à tout détruire sur son passage. Le tout sous l'oeil ravi d'un homme dont on était loin de se douter qu'il tomberait lui aussi, un jour, dans la spirale infernale de la violence: littéralement métamorphosé, le professeur Becker, qui a autrefois tant fait pour Heito, n'est désormais plus nourri que par sa soif de découvrir qui, de ses deux cobayes, est le digne représentant du fruit de ses expérimentations. De la gentillesse à la folie furieuse, il n'y a qu'un pas, et Hideyuki Yonehara n'a pas son pareil pour nous le faire ressentir à travers l'expressivité et la brutalité de son trait.

Quant au combat en lui-même, il tient toutes ses promesses. D'un point de vue visuel, le coup de crayon de Yonehara fait à nouveau des merveilles. Coups violents, impact saisissant, mise en cène cinématographique... Le tout est impeccable. Scénaristiquement, le tout s'avère très riche en rebondissements, et régulièrement, l'issue du duel semble incertaine, Swallow exploitant à merveille les différents éléments du lieu du combat pour tenter de faire chuter Heito, notre héros ne s'en sortant que grâce à sa détermination. Mais c'est d'un point de vue psychologique que le combat s'avère être le plus intéressant. C'est un fait, Heito se retrouve face à un ennemi redoutable, peut-être le plus redoutable depuis le début du manga tant il sait exploiter les failles de notre héros. Un ennemi tellement déterminé dans sa haine qu'il n'hésite pas à sacrifier ses autres membres pour devenir plus puissant. Mais pourquoi la haine habite-t-elle autant Swallow ? C'est ce que nous découvrirons brièvement, au détour de quelques pages seulement, qui suffiront à rendre le personnage plus nuancé et plus attachant. Quel autre refuge que la haine et la violence peut avoir un être qui n'a jamais connu la gentillesse d'une mère, la sympathie et l'amitié ?

La coquille de Swallow, Heito arrivera-t-il à la briser ? Ce sera là l'un des principaux enjeux de la fin du combat. Contrairement à Swallow, Heito prend conscience que, derrière sa haine, une petite parcelle d'humanité a réussi à subsister, grâce à certaines rencontres. Cette humanité, Ray, Yoshiko et Robert l'ont aidé à la conserver, et aujourd'hui, notre héros est bien décidé à montrer qu'il ne l'a pas oubliée, et à la répercuter sur Swallow.

Ainsi, c'est dans une rare intensité, dans un souffle violent mais aussi tragique et touchant, que s'achève dans la douleur le combat, et, par la même occasion, le volume. Violent, tendu, riche en rebondissements et en émotions en tout genres, parfaitement orchestré par la puissance du coup de crayon de l'auteur, ce combat est bel et bien le plus beau depuis le début du manga, et confirme que, dans le registre de l'action, Hideyuki Yonehara est un grand parmi les grands. A présent, il ne reste plus qu'à attendre le treizième et dernier tome, pour un affrontement final que l'on espère tout aussi captivant, voire plus, si c'est possible.


koiwai

(Critique de www.manga-news.com)

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Hideyuki Yonehara et Osamu Tezuka
Edité par Bamboo éd., 2011
ISBN 10 : 281890272X ISBN 13 : 9782818902721
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Osamu Tezuka, Hideyuki Yonehara
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