L’heure de la vengeance a enfin sonné ! Usant de son terrible pouvoir, Progress fusionne littéralement avec la forêt qui l’abritait ! Confronté à une ultime cible qui tient désormais plus du divin que de l’humain, Heito laisse enfin exploser toute sa rage ! Mais qui sait quel sort l’attend au terme de ce titanesque combat ?
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Fondateur du manga moderne, Osamu Tezuka révolutionne la bande dessinée après la Seconde Guerre mondiale, en inventant une grammaire graphique qui offre au manga des possibilités narratives aux confluents de la littérature et du cinéma. En 1946, New Treasure Island (Shin Takarajima, la Nouvelle Île au Trésor), d’après Stevenson, est le premier jalon d’une œuvre immense, sans équivalent dans la bande dessinée internationale. « Tout le manga depuis la Seconde Guerre mondiale s’est élaboré à l’intérieur des formes créées par Tezuka Osamu. » écrit le critique japonais Nobuhiko Saito.
Médecin de formation, Tezuka s’illustrera dans tous les genres narratifs, du conte pour enfants (Unico, Beeko-Chan) au drame historique et psychologique (Adolf, Ayako) repoussant toujours plus loin les limites de son art. Conteur sans égal, il invente le premier shôjô manga (récit pour jeunes filles) avec Princess Knight (Princesse Saphir) en 1953, le drame médical avec Black Jack (1973). Et passe avec allégresse et évidence du polar le plus noir (MW) à la tragédie (Shumari), du western (Angel Gunfighter) à la science-fiction (Wonder 3, Metropolis), de l’adaptation très personnelle d’une œuvre célèbre (Manon Lescaut, Faust, King Kong) au fantastique (Vampire, The Three-Eyed One), de l’érotisme (Pornographic Pictures ou ses longs-métrages 1.001 Nights et Cleopatra) aux robots géants (Ambassador Magma), de la biographie (Bouddha, Hidamari no Ki, Ludwig B) aux super-héros (Big X), du récit de samouraï (I’m Sarutobi, Dororo) à l’autobiographie (Makoto to Chiiko)... Quant au manga qui lui tenait le plus à cœur, c’est une fresque monumentale, mythologique et métaphysique, aux dimensions cosmiques, qui englobe tous les genres narratifs sans se réduire à aucun : Phénix.
Astro Boy ou le Roi Léo (plagié par Disney en 1995 avec le Roi Lion) ont rendu Tezuka célèbre dans le monde entier. Leur créateur insufflait tellement d’âme à ses personnages que ceux-ci semblent souvent animés d’une vie propre. Tezuka rappelait à ce sujet que le verbe « animer », du latin « animare » signifie bel et bien « donner une âme ». Une formule magique qui s’appliquait aussi à ses personnages de papier.
Son œuvre est également sans équivalent sur le plan quantitatif : plus de 400 volumes pour 150.000 pages dessinées. Par ailleurs, sa contribution à l’évolution de l’industrie du cinéma d’animation japonais est historique et essentielle : en 1963, avec l’adaptation de son manga Astro Boy en série télévisée, Tezuka invente l’animation limitée et tous les procédés qui permettront de réaliser un épisode hebdomadaire de vingt-six minutes pour un côut extraordinairement bas. Disney lui-même se passionne pour le personnage d’Astro Boy et reconnaît le génie de Tezuka. Ces innovations remarquables vont néanmoins entraîner des conséquences inattendues et parfois perverses : elles vont notamment figer les standards des coûts de production pour plusieurs décennies, et ce au détriment des créateurs, et parfois de Tezuka lui-même.
Parallèlement à ses nombreuses séries pour la télévision, Tezuka réalise pour le cinéma toute une série d’œuvres très personnelles et audacieuses, parfois expérimentales, dont les plus célèbres sont sans doute les courts-métrages Jumping (1984) et Broken Down Film (1985), maintes fois primés ; son adaptation des Tableaux d’une Exposition (1966) de Moussorgski, ou encore le fabuleux long-métrage, resté inachevé, Legend of the Forest (1987), vibrant hommage aux pionniers du cinéma d’animation, aux possibilités offertes par ce média et à sa fantastique puissance d’évocation. Ces dernières années, de nouvelles et brillantes adaptations viennent encore enrichir le regard que nous pouvons porter sur l’œuvre de Tezuka : c’est le cas des OAV et du long-métrage consacrés au personnage de Black Jack par Osamu Dezaki et Akio Sugino, ou encore du film de Rin Tarô, Métropolis (2001) qui adapte un des premiers récits du père fondateur.
Auteur de génie, l’œuvre de Tezuka apparaît comme une longue réflexion sur la condition humaine, spirituelle et généreuse, non-dualiste et toujours ouverte. Cette dimension exceptionnelle de son travail est particulièrement sensible dans les œuvres de la maturité, à partir des années soixante, notamment lorsque Tezuka fonde la revue COM, véritable laboratoire d’imagination créatrice et destiné à un public adulte. Surgissent alors Vampire (1966-69), Dororo (1967-69), Swallow the Earth (1968-69), Under the Air (1968-70) ou Human Metamorphosis (1970-71) ; puis Bouddha, Blackjack (1973-83), Shumari (1974-76), Nanairo Inko (1981-82), Adolf (1983-85), Midnight (1986-87) et bien sûr Phénix (1967-88), pour ne citer qu’eux. Tous comptent parmi ses chefs-d’œuvre.
Quand Osamu Tezuka disparaît en 1989, le Japon lui célèbre des funérailles nationales, comparables à celles de Hugo en France, un siècle plus tôt. Il est au Japon l’auteur le plus populaire, le plus lu et apprécié du vingtième siècle.
Rodolphe Massé
L'heure de l'ultime vengeance est arrivée. Après des adieux avec quelques-uns de ceux qui l'avaient aidé autrefois à conserver une part d'humanité, Heito retrouve la trace de Progress dans une forêt bien étrange. Une fois sur place, c'est un ennemi surpuissant qui l'attend, puisque Progress a littéralement fusionné avec la forêt ! Face à un ennemi à présent quasiment divin, le Dämon Hate va devoir tout donner... Zethmos contre Elethros: qui l'emportera ?
On l'avait déjà remarqué depuis longtemps: dans Dämons, Hideyuki Yonehara ne lésine jamais sur une surenchère totale dans la violence et la surpuissance de ses personnages. C'est évidemment plus que jamais le cas dans cet ultime volume entièrement consacré au dernier combat entre deux hommes totalement rongés par la haine. Grâce à la science de Yoshiko, Heito possède des bras plus puissants que jamais, capables de matérialiser sa haine. Quant à Progress, sa fusion totale avec la nature lui permet de tout utiliser comme arme et de se régénérer à l'infini. S'en suit alors, pendant près de 200 pages, un affrontement riche en rebondissements intenses et en violence complètement exacerbée, le tout étant toujours parfaitement servi par le coup de crayon et le découpage nerveux du mangaka.
Action, violence, haine... occupent ici la plus grande place, mais l'auteur ne s'arrête pas à cela, car c'est également le plus profond ressentiment de Progress envers Heito qu'il nous fait découvrir, en se servant de ce que Heito avait de plus cher, de ce pour quoi il a engagé ce long chemin de vengeance. Un ultime coup de théâtre très classique, mais diablement efficace, Yonehara l'exploitant parfaitement pour d'abord semer le trouble chez Heito, avant que ce dernier n'y trouve le salut dans une fin de combat très réussie.
Jusqu'au bout, Dämons tient donc ses promesses. Violent à souhait et bourré de surenchère, le manga de Yonehara accomplit son objectif sans hypocrisie, se contentant de n'être qu'un divertissement d'action intense sacrément efficace. Ainsi s'achève la vengeance dans la haine et les larmes du Dämon Hate, après des dernières pages malheureusement un peu expéditives, mais pas trop frustrantes.
koiwai
(Critique de www.manga-news.com)Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
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