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En 1948, Georges Bernanos meurt en laissant le manuscrit d'un
dernier livre, paru de façon posthume : La France contre les
robots. Un demi-siècle après sa parution, ce pamphlet reste d'une
incroyable actualité. Cette apologie de la Liberté est un défi jeté aux
idolâtries du profit et de la force. Georges Bernanos, dans une violente
critique de la société industrielle, s'adresse à la " France
Immortelle " face à la " France périssable ", celle des combinaisons
politiques et des partis.L'auteur y estime que le progrès technique
forcené limite la liberté humaine.
Bernanos conteste l'idée selon laquelle la libre entreprise conduirait
automatiquement au bonheur de l'humanité. En effet, selon lui, " il
y aura toujours plus à gagner à satisfaire les vices de l'homme que ses
besoins ". Il explique ainsi qu'" un jour, on plongera dans la ruine du
jour au lendemain des familles entières parce qu'à des milliers de
kilomètres pourra être produite la même chose pour deux centimes de
moins à la tonne " ; une étonnante préfiguration de ce que seront
les délocalisations quarante ans plus tard !
Bernanos prédit également une révolte des élans généreux de la
jeunesse contre une société trop matérialiste où ceux-ci ne peuvent
s'exprimer, et cela plus de vingt ans avant la contestation de la société
de consommation, qui sera l'un des aspects de Mai 1968.
Ici, on sent en permanence le courage, la loyauté, la rectitude du
jugement qui ont permis à Bernanos de se tenir toujours au niveau de
l'histoire de son temps et de faire toujours les bons choix : contre le
clergé assassin de la guerre d'Espagne, contre les dictatures, contre la
collaboration, pour la résistance, pour la rectitude du coeur et du jugement.
Cette polémique engagée contre la " société des machines " est un
cri, un appel très moderne et même futuriste à la construction
d'une société où il serait possible de mener une vie digne de l'être
humain.
Georges BERNANOS (1888-1948), homme de foi et de passion, chrétien
de combat et solidaire des pauvres, anticonformiste et polémiste, débute
dans le journalisme en collaborant à L'Action Française. Il rompt
toutefois avec Maurras dès 1932, allant jusqu'à critiquer âprement
nombre de principes qu'il avait jusque-là défendu et se rapprochant
entre autres de Mauriac et Malraux. À son retour des tranchées en
1918, il devient inspecteur d'assurances. Son premier roman, Sous le
soleil de Satan, publié le 18 mars 1926 (il a alors 38 ans), remporte un
succès considérable qui le convainc de se consacrer exclusivement à
l'écriture. S'attaquant au conformisme bourgeois au nom de ses
convictions catholiques, s'affirmant " ni de gauche ni de droite " et ne
se rangeant dans aucun parti, le romancier du " réalisme surnaturel " et
des conflits intérieurs est surtout l'ennemi de toutes les veuleries qui
diminuent l'homme et de toutes les tyrannies qui l'écrasent. Bernanos
s'installe aux Baléares en 1934, où il écrit son second chef-d'oeuvre,
Journal d'un curé de campagne. Lorsque éclate la guerre civile espagnole,
écrivain témoin de son temps, il ne tarde pas à prendre le parti
des victimes dans le violent pamphlet antifranquiste Les Grands
Cimetières sous la lune (1938), pourfendant avec véhémence la compromission
du clergé. Face à la montée des fascismes, il quitte ensuite
l'Europe pour s'installer au Paraguay (un rêve d'enfance), puis au
Brésil, où il entreprend l'élevage de buffles. Il y passera la guerre en
défendant sans cesse la cause de son pays déchiré et devenant l'un des
plus grands animateurs spirituels de la Résistance française. En juillet
1945, Bernanos rentre en France où il meurt trois ans plus tard. Son
oeuvre romanesque est constamment rééditée.
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Georges Bernanos (1888-1948), homme de foi et de passion, anticonformiste et polémiste, débute dans le journalisme. Après avoir survécu aux tranchées de 1914-18, il devient inspecteur d'assurances. Son premier roman, Sous le soleil de Satan, publié en mars 1926 (il a alors 38 ans), remporte un succès considérable qui le convainc de se consacrer exclusivement à l'écriture. S'attaquant au conformisme bourgeois, le romancier du " réalisme surnaturel " et des conflits intérieurs est surtout l'ennemi de toutes les lâchetés qui diminuent l'homme et de toutes les tyrannies qui l'écrasent. Bernanos s'installe aux Baléares en 1934, où il écrit son second chef d'oeuvre, Journal d'un curé de campagne. Lorsque la guerre civile espagnole éclate, écrivain témoin de son temps, il ne tarde pas à prendre le parti des victimes dans le violent pamphlet antifranquiste Les Grands Cimetières sous la lune (1938). Fidèle à un rêve d'enfance, il quitte la France pour le Paraguay, puis le Brésil, alors que montent les fascismes en Europe. Il y passera la guerre, défendant sans cesse la cause de son pays déchiré et devenant l'un des grands animateurs spirituels de la Résistance française. De retour en France en juillet 1945, Bernanos meurt trois ans plus tard. Lui qui avait tant médité sur la mort s'éteint en murmurant : " A nous deux maintenant. " Son oeuvre romanesque est constamment rééditée depuis.
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