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Un des plus regrettables malentendus de l'égyptologie, de ses débuts à nos jours, concerne les relations de l'Egypte et de la mer. Claude Vandersleyen a pu montrer, à la suite d'Alessandra Nibbi, que ces relations ont été très réduites puisque le terme par lequel, croyait-on, les Egyptiens désignaient "la mer", ouadj our, désigne en fait la verte vallée du Nil. La démonstration s'appuie sur un recueil de plus de 300 textes, donnés en hiéroglyphes, traduits et analysés. Parallèlement à cette recherche, le sens de ym a été aussi abordé. Etude destinée aux égyptologues et aux philologues.
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Claude Vandersleyen est né à Bruxelles en 1927. Il a enseigné la langue égyptienne et l'histoire de l'art égyptien à l'Université catholique de Louvain. Mais il est aussi excellent connaisseur de la géographie et de l'histoire de l'Egypte antique. Sa contribution à la "Nouvelle Clio" (L'Egypte et la vallée du Nil, tome 2, 1995) s'impose aujourd'hui comme une oeuvre incontournable.
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