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24 heures après le meurtre odieux du petit Grégory, 4 ans et demi, mardi soir à Lépanges-sur-Vologne, aucune personne n'a encore été officiellement interpellée ni inculpée par la gendarmerie, à qui cette enquête a encore été confiée. 19 ans après le meurtre odieux du petit Grégory, 4 ans et demi, le mardi 17 octobre 1984, à Lepanges-sur-Vologne, aucune personne n'a été jugée coupable après de longs mois d'enquêtes, plusieurs inculpés et divers procès. Après l'échec de l'enquête menée par la gendarmerie et les conséquences dramatiques qui s'en suivirent, celle-ci fut confiée à la Police judiciaire de Nancy, avec au bout une inculpation. 19 ans après, Jacques Corazzi, alors chef de la section " criminelle " à la PJ, propose dans ce livre le récit le plus complet de l'affaire Grégory comme il l'a vécue quand il avait la charge du dossier, avec la sérénité que permet le recul du temps.
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Extrait de la préface de Gérard Louis
Non loin de Gérardmer, haut-lieu touristique, la vallée de la Vologne est une belle région qui annonce les Hautes-Vosges. La forêt occupe les sommets et les prés et les champs parsèment les coteaux de taches vertes que ponctue un habitat encore dispersé. Tout au long de la rivière (poissonneuse et où l'on cherchait jadis des perles), les villages ont grossi avec les industries locales, textiles et papetières. Au déclin du textile, c'est la sous-traitance automobile qui, souvent, évita le chômage aux ouvriers. Le Vosgien aime son pays au climat aussi dur que son histoire fut marquée par les guerres. Ne dit-on pas que la Lorraine et les Vosges sont un peu le paillasson de la France ? En tout cas, les Vosges en furent souvent un ultime rempart.
Les Vosgiens ne sont donc pas plus niais ou plus incultes qu'ailleurs, ils sont même, au regard des activités économiques et artistiques qui s'y épanouissent, plus créatifs et moins dépendants. Ils sont travailleurs, économes, plutôt "rendant service" ; en montagne, souvent, une solidarité vraie s'impose pour "s'en sortir". Ici, on se nomme Claudel, Chevrier, Perrin, Petitjean, Villemin, Vaxelaire, Laroche, Thiéry, Lambert, Defranoux ou Tisserand..., des gens qui ne font pas d'histoires.
Pourtant, il y eut le meurtre du petit Grégory Villemin, il y a presque vingt ans. Un crime, horrible évidemment, mais comme il s'en produit presque chaque jour en France... Et ils sont nombreux comme celui-là à rester sans coupable.
Alors, par quel concours de circonstances fortuites ce "fait divers" est-il devenu l'"affaire Grégory" qui a passionné et passionne toujours le pays et même au-delà ?
Il est vrai que l'on est tenté de poser des "pourquoi ?" :
- Pourquoi un homme, une femme (ou un groupe d'humains) a pu avoir l'idée, l'envie, le besoin, l'impérieuse nécessité de tuer un enfant de quatre ans et demi ?
- Pourquoi de cette manière-là ?
- Pourquoi, dès la première heure de l'enquête, une des premières lignes écrites par un gendarme comporte-t-elle déjà un vice de forme ?
- Pourquoi, à partir de ce jour-là, tout dérape, tout déraisonne ?
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Des raisons, il est possible d'en avancer et des réponses tout un chacun est capable d'en donner :
Un juge sans expérience, un procureur attentiste, des gendarmes maladroits et dépassés, des journalistes qui jouent aux détectives, des témoins sûrs... et d'autres, des experts de pacotille qui discréditent les bons, un public qui réclame un coupable, des médias qui jouent la surenchère, une France qui se passionne... et des "acteurs" bien de chez nous qui se retrouvent propulsés sur les couvertures de magazines !
Oublions Grégory et nous avons là un excellent scénario pour une saga télévisuelle de l'été et à succès.
Mais, non, il y avait Grégory, petit garçon au sourire doux saisi par le photographe de Bruyères, qui aimait jouer au ballon et qui ne demandait qu'à découvrir la vie, là, dans les Vosges où il était né.
Et il y eut ce mardi 16 octobre 1984.
24 heures après le meurtre odieux du petit Grégory, 4 ans et demi, mardi soir à Lépanges-sur-Vologne, aucune personne n'a encore été officiellement interpellée ni inculpée par la gendarmerie, à qui cette enquête a encore été confiée.
La Liberté de l'Est, 18 octobre 1984
19 ans après le meurtre odieux du petit Grégory, 4 ans et demi, le mardi 17 octobre 1984, à Lepanges-sur-Vologne, aucune personne n'a été jugée coupable après de longs mois d'enquêtes, plusieurs inculpés et divers procès...
19 ans après le meurtre odieux du... subsistent le doute, la suspicion, la colère...
Après l'échec de l'enquête menée par la gendarmerie et les conséquences dramatiques qui s'en suivirent, celle-ci fut confiée à la Police judiciaire de Nancy, avec au bout une inculpation.
19 ans après, Jacques Corazzi, alors chef de la section " criminelle " à la PJ, propose dans ce livre le récit le plus complet de l'affaire Grégory comme il l'a vécue quand il avait la charge du dossier, avec la sérénité que permet le recul du temps.
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