Synopsis
De la Russie impériale à la Rome des années 60, l’architecte, peintre et scénographe André Beloborodoff (1886-1965) incarne, aux côtés de ses amis Emilio Terry ou Jean-Charles Moreux, une autre vision de l’histoire et de la modernité. Palladien éclairé, Beloborodoff a conçu palais, châteaux et villas pour la Café Society en s’appuyant sur les techniques de construction moderne, tel le béton armé. L’aménagement du palais Youssoupoff à Saint-Pétersbourg, du château de Caulaincourt en Picardie ou de la villa de Maurice Sandoz à Rome – construite au même moment que la Cité radieuse de Le Corbusier – est le témoignage toujours vivant de son classicisme intemporel, épuré et raffiné. Mais l’essentiel de son œuvre architecturale se trouve dans sa peinture métaphysique et surréaliste, encensée par Paul Valéry, Mario Praz, Henri de Régnier ou Jean-Louis Vaudoyer. Elle renvoie à des mondes engloutis ou disparus comme aux édifices que Beloborodoff, éternel déraciné, n’a pas construits.
À propos de l?auteur
Historienne de l'art, Eugénie von Neipperg (née von Mitschke-Collande), a soutenu sa thèse de doctorat sur la vie et l'oeuvre d'André Beloborodoff à l'université Paris IV-Sorbonne. Elle a travaillé dans le journalisme audiovisuel pour Arte France et la ZDF à Paris, Rome et Londres et est art advisor pour une clientèle internationale. Préface de Simon Texier, professeur d'histoire de l'art contemporain, université de Picardie Jules-Verne.
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