Synopsis
R200042431. DEMONS ET MERVEILLES FEES, LUTINS, SORCIERES ET AUTRES CREATURES MAGIQUES. 2006. In-16. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Mors fendus, Intérieur frais. 311 pages-nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte- jaquette déchirée mais conservée. . . . Classification Dewey : 843.0877-Littérature fantastique
Extrait
Extrait de l'introduction
LES PORTES DE FÉERIE ET LE CALENDRIER ENCHANTÉ
«Je ne tiens pas pour sage celui qui ne veut ajouter foi aux merveilles de ce monde que sont les fées.»
Jean d'Arras, Mélusine.
Il est plusieurs façons de pénétrer dans l'univers merveilleux de Féerie. Toutes ont leurs avantages, mais aussi leurs périls. Car on ne transgresse pas impunément les frontières invisibles qui séparent notre monde réel du monde magique. La première méthode, sans doute la plus simple, consiste à se glisser entre les pages illustrées d'un bon recueil de contes. Mais attention ! Il faut être sûr d'en connaître la provenance. Certains grimoires anciens contiennent en effet des images exerçant un tel pouvoir de fascination que plus d'un lecteur novice a succombé au piège de leur séduction, et n'a pu détourner son regard de la silhouette ravissante d'une fée ou du sourire enjôleur d'une ondine.
Un autre moyen sûr réside dans la pratique assidue du rêve éveillé ou nocturne. Les rêveurs sont les principaux explorateurs du royaume des fées, et n'ont besoin pour leurs voyages ni d'engins de locomotion ni de cartes routières. Mais l'on dit que certains rêves sont si forts et paraissent si réels que le dormeur refuse de s'en éveiller et qu'il demeure à jamais prisonnier de la plaisante illusion dans laquelle le sommeil l'a plongé.
La fréquentation de la nature, si possible sauvage et préservée des nuisances humaines, est aussi une excellente façon de se rendre au Pays imaginaire. Depuis Paracelse et les alchimistes du XVIe siècle, on sait en effet que les êtres de Féerie sont formés des parties les plus subtiles des quatre éléments qui composent la nature. C'est pourquoi on leur donne également le nom d'«élémentaux». Fées et elfes, les créatures les plus diaphanes du monde féerique, ont leur demeure dans l'air, les nuages et le vent. Sirènes, ondines, nixes et naïades, enchanteresses fées de l'eau, évoluent dans l'univers humide des mers, des océans, des rivières, des torrents, des sources et des fontaines. Au fond de la terre et sous les racines des arbres s'agite le petit peuple des nains et des gnomes, esprits des minéraux et de la matière la plus dense. Enfin, salamandres, basilics et dragons, esprits du feu, résident dans les flammes et les brasiers.
Plus d'un promeneur isolé a ainsi pu entendre le chant des elfes dans le vent soufflant entre les branches des arbres, surprendre une ondine au bain dans l'écume d'une cascade, reconnaître le visage grimaçant d'un nain imprimé dans la roche, ou encore sentir le souffle embrasé d'une salamandre en approchant ses mains d'un feu de bois.
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