Synopsis
Julie est en prison. Demain se clôture son procès ; elle est inculpée de meurtre. Elle est persuadée que la liberté est au bout du tunnel, qu'elle pourra enfin s'envoler vers l'Australie avec son fils. En attendant, Julie se confie, revient sur les évènements qui l'ont conduite jusque-là. Des corons de la banlieue de Charleroi aux luxueux appartements du centre-ville, c'est l'histoire d'une vie, d'un destin hors normes qui se dessinent ici. L'histoire d'une femme qui voulait être riche et heureuse, par tous les moyens. Et dont la beauté devait être la clef pour cette vie rêvée. Ainsi, entre le roman noir et la vie en rose, c'est tout le parcours accidenté d'une femme d'aujourd'hui qui se raconte dans ces pages.
À propos des auteurs
Né en 1958 à Namur, Denis Lapière se lance dans des études de sociologie après avoir un peu goûté aux frissons de la course automobile. Au milieu des années 1980, il fait partie des fondateurs de la librairie Tropica BD à Charleroi, qui devient le point de rencontre de bon nombre de dessinateurs. À leur contact, Lapière commence à écrire des scénarios, qui petit à petit trouvent leur place dans le paysage éditorial. Il débute dans Le journal de Spirou en fournissant des histoires courtes, puis publie son premier album en 1987 : Mauro Caldi avec Michel Constant aux Éditions du Miroir. En 1990, il entame "Charly" avec Magda avant de scénariser plusieurs titres de la collection Aire Libre, nouveau terrain d'expression de la bande dessinée adulte aux Éditions Dupuis. Avec Jean-Philippe Stassen, il imagine ensuite Le bar du vieux Français, récompensé par de nombreux prix un peu partout dans le monde. Pour Paul Gillon, il écrit La dernière des salles obscures ou le destin d'un producteur de cinéma à travers le vingtième siècle. Avec Ruben Pellejero, il propose des récits forts et romanesques : Un peu de fumée bleue, Le Tour de Valse et L'impertinence d'un été. Tout en continuant ses collaborations adultes (avec Mezzomo, Jean-Christophe Chauzy, Ralph Meyer, Olivier Grenson et Aude Samama, notamment), Lapière poursuit la réalisation de bandes familiales comme "Ludo" (avec Bailly et Mathy) et "Oscar" (avec Durieux). Dans les années 2000, Denis Lapière vit plusieurs expériences en tant que scénariste pour le cinéma mais embrasse aussi des responsabilités éditoriales en lançant les collections "Punaise" et "Puceron" chez Dupuis. Au début des années 2010 il mène de front deux projets d'envergure : la série chorale "Alter Ego" et les nouvelles aventures de "Michel Vaillant", qu'il co-scénarise avec Philippe Graton. Aujourd'hui, avec près de cent cinquante albums à son actif (dont une centaine aux Éditions Dupuis), Denis Lapière fait partie des scénaristes actuels les plus accomplis. En 2020, Lapière publie en compagnie de Dany un nouvel Aire libre : Un homme qui passe. Un album qui restera dans toutes les bonnes bibliothèques. Capable d'explorer tous les types d'espaces narratifs pour toutes les générations de lecteurs, Denis Lapière collectionne les succès et les rencontres inoubliables avec des auteurs aussi remarquables que Stassen, Gillon, Pellejero, Durieux, Meyer ou encore Dany. Avec près de cent cinquante albums à son actif, il a fait rentrer dans l'imaginaire de milliers de lecteurs des personnages dessinés dont l'humanité et la justesse ont été unanimement saluées.
Né à Charleroi en 1962, Olivier Grenson a su dès l'âge de dix ans qu'il ferait de la bande dessinée. Les artisans de cette révélation ? « Lucky Luke » et « Tintin » !
Le jeune Olivier suivra dès lors, chaque fois que ses études classiques lui en laissent le loisir, les cours de Vittorio Leonardo avant de s'initier aux secrets du métier chez Eddy Paape. Après quatre années passées à l'ERG (École de Recherche Graphique) à Bruxelles, où il étudie le graphisme et l'animation, Olivier s'attaque à ses propres séries tout en poursuivant l'enseignement du dessin dans cette même école. De 1984 à 1985, Olivier Grenson publie la série « Aldose et Glucose » dans Le Journal Tintin. De 1985 à 1987, il réalise pour la même publication ses premières histoires « réalistes » - comme La mine d'or de Randy Wilson - sur un scénario des soeurs Rahir. Parallèlement, il entame une série de collaborations avec Patrick Chaboud, créateur de la mythique marionnette Malvira, star de la RTBF. Olivier Grenson est depuis l'affichiste attitré du Magic Land Théâtre, dont Chaboud est le fondateur. En 1989, la revue Circus sollicite Olivier Grenson pour une nouvelle série, « Jack et Lola », malheureusement interrompue. Il débute également à la télévision, animant jusqu'à la fin 1985 la rubrique BD de l'émission Clip-clap pour RTL. C'est en 1989 également que l'éditeur Claude Lefrancq lui propose un projet d'album scénarisé par Michel Oleffe : Le Golem, première aventure de Carland Cross, un détective dans la plus pure tradition fantastique. Le Golem, qui paraît en 1991, connaît un succès inespéré pour un premier album et récolte plusieurs prix. Suivront, de 1991 à 1998, des albums tels que Le Dossier Carnavon, La Goule de Shadwell ou encore Les pendus de Manhattan. Le succès de « Carland Cross » vaut à Olivier Grenson de signer avec la société de dessins animés ODEC-KID Cartoons un contrat portant sur la réalisation de 26 épisodes pour la télévision. La série sera diffusée en 1997 sur Canal+, en 1998 sur la RTBF et la BRT, avant de s'exporter en Suisse et au Canada. En 1999, Olivier Grenson fait à nouveau parler de lui avec une collaboration très remarquée : « Niklos Koda », avec Jean Dufaux au scénario (Le Lombard). 15 tomes se succèdent, développant un univers au dessin séduisant, dont l'histoire se partage entre action et mystère. Personnage graphiquement et scénaristiquement bourré d'originalité, le diplomate-espion-sorcier marque les esprits de lecteurs aussi nombreux que fidèles.
En 2008, Olivier Grenson rejoint la prestigieuse collection Aire libre avec « La femme accident », sur un scénario de Denis Lapière. Suivant les pas d'une jeune femme abîmée par le destin, ce diptyque touchant, porté par un remarquable dessin en couleur directe, vaut de nombreuses louanges à ses auteurs. « La femme accident » ressort en 2017 chez Dupuis sous la forme d'une intégrale.
En 2011-2012, Grenson s'affirme en tant qu'auteur complet dans « La douceur de l'enfer » (Le Lombard), superbe diptyque explorant la Guerre de Corée.
En 2018, après avoir mis un point final à « Niklos Koda » (avec le tome 15, intitulé Le dernier masque), Olivier Grenson intègre le casting de la série « XIII mystery ». Sur un scénario de Jean Van Hamme, mythique créateur de « XIII », il y explore le passé de Judith Warner (Dargaud).
En 2019, Il réalise une histoire inédite pour le nouveau mook Tintin, c'est l'aventure n°2, édité par Moulinsart et le magazine Géo. Il prépare pour 2021 un roman graphique avec la scénariste Sylvie Roge ( son épouse), intitulé La Fée Assassine, prévu aux Éditions du Lombard.
En plus de ses activités dans la bande dessinée, Olivier Grenson enseigne toujours à L'ERG.
Dessinateur des mythiques Carland Cross et Niklos Koda, Olivier Grenson développe depuis une remarquable couleur directe, dont toute la finesse explose sur « La femme accident » (avec Lapière, chez Dupuis) ou « La douceur de l'enfer » (en solo au Lombard). Par ailleurs professeur de dessin et natif de Charleroi, Olivier Grenson est l'un des plus illustres représentants de la bande dessinée franco-belge actuelle.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.