A propos de cet article
Broché, couverture jaune imprimée en noir, in-8, 18x12, portrait illustré de Jacques Robert en frontispice, préfaces de E. Ledrain et Fél.-J. Glétron (1897), mention probablement fictive de troisième édition, état quasi neuf (non coupé, beau papier exempt de rousseurs). II+XII+300 pages. Jacques Robert (né le 14 novembre 1875 à Angers - mort le 28 juillet 1892 à Royan) est un poète français. Jacques Robert a vécu sa courte vie à Vaiges, bourg natal de sa grand-mère, Félicité-Marie Glétron. Il est en effet le fils d'Anatole Édouard Robert et de Marie Joséphine Félicité Glétron (elle-même fille de Félicité-Marie Glétron, née Marie-Félicité Vesin à Vaiges le 16 février 1829). Il fit ses études au lycée de Laval, où son souvenir se perpétua par un prix d'honneur qui porta son nom. Jeune poète lauréat de l'Académie française, auteur de sept ouvrages (dont deux romans), musicien, il est mort très jeune (à 17 ans) le 28 juillet 1892 à Royan, laissant une uvre inachevée. Sur sa tombe au cimetière de Vaiges, mitoyen avec le parc Jacques Glétron (son grand-père), fut construit un mausolée avec un petit salon meublé où son père se tenait et recevait les visites d'amis. La plaque qui lui est dédiée porte l'inscription gravée « Quem di diligunt adulescens moritur ». Le monument de Jacques Robert abrité par ce mausolée fut réalisé par René Grégoire en 1909. Eugène Ledrain, orientaliste et conservateur du Musée du Louvre, natif du même canton que Jacques Robert, écrivit une préface dédiée à celui-ci dans l'ouvrage Poésies : Les parents de Jacques Robert avaient voulu élever à sa mémoire un monument plus beau encore et plus durable que le premier. Ils avaient réuni tous les souvenirs laissés par leur enfant : lettres, poésies, devoirs, « toutes épaves de leur trésor perdu », et ils en avaient fait un livre. Jacques Robert était aussi musicien (il a laissé quelques partitions), et dessinateur.
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