Synopsis
Luna Almaden est une jeune aveugle qui vit seule et partage son temps entre deux passions : la sculpture de mobiles et les romans qu'elle lit en braille ou qu'elle écoute sur CD. Sa mère, une riche veuve excentrique, lui verse une rente qui lui assure une certaine indépendance. Luna entretient avec elle une relation particulière. Car si cette dernière l'aide financièrement, elle exige de Luna des compensations pratiques : faire son linge, effectuer certains achats, ce que Luna fait avec affection, mais que sa mère conçoit comme un dû. Luna a une soeur aînée, Valéria. Entre elles deux, les relations n'ont pas toujours été faciles, l'handicap de Luna ayant très tôt détourné l'amour maternel. Malgré ces tensions familiales, malgré sa cécité, Luna mène une vie presque normale et sans histoire. Jusqu'au jour où l'on découvre sa mère assassinée, et que tous les soupçons se portent sur elle. Luna est persuadée d'avoir été victime d'une machination. Il s'agit donc pour elle de dénouer cette énigme et d'apporter les preuves matérielles de son innocence à la police. Luna va réagir et agir seule, avec ses propres moyens, en puisant au fond d'elle-même la force de dépasser les limites de son handicap.
À propos des auteurs
Né en 1958 à Namur, Denis Lapière se lance dans des études de sociologie après avoir un peu goûté aux frissons de la course automobile. Au milieu des années 1980, il fait partie des fondateurs de la librairie Tropica BD à Charleroi, qui devient le point de rencontre de bon nombre de dessinateurs. À leur contact, Lapière commence à écrire des scénarios, qui petit à petit trouvent leur place dans le paysage éditorial. Il débute dans Le journal de Spirou en fournissant des histoires courtes, puis publie son premier album en 1987 : Mauro Caldi avec Michel Constant aux Éditions du Miroir. En 1990, il entame "Charly" avec Magda avant de scénariser plusieurs titres de la collection Aire Libre, nouveau terrain d'expression de la bande dessinée adulte aux Éditions Dupuis. Avec Jean-Philippe Stassen, il imagine ensuite Le bar du vieux Français, récompensé par de nombreux prix un peu partout dans le monde. Pour Paul Gillon, il écrit La dernière des salles obscures ou le destin d'un producteur de cinéma à travers le vingtième siècle. Avec Ruben Pellejero, il propose des récits forts et romanesques : Un peu de fumée bleue, Le Tour de Valse et L'impertinence d'un été. Tout en continuant ses collaborations adultes (avec Mezzomo, Jean-Christophe Chauzy, Ralph Meyer, Olivier Grenson et Aude Samama, notamment), Lapière poursuit la réalisation de bandes familiales comme "Ludo" (avec Bailly et Mathy) et "Oscar" (avec Durieux). Dans les années 2000, Denis Lapière vit plusieurs expériences en tant que scénariste pour le cinéma mais embrasse aussi des responsabilités éditoriales en lançant les collections "Punaise" et "Puceron" chez Dupuis. Au début des années 2010 il mène de front deux projets d'envergure : la série chorale "Alter Ego" et les nouvelles aventures de "Michel Vaillant", qu'il co-scénarise avec Philippe Graton. Aujourd'hui, avec près de cent cinquante albums à son actif (dont une centaine aux Éditions Dupuis), Denis Lapière fait partie des scénaristes actuels les plus accomplis. En 2020, Lapière publie en compagnie de Dany un nouvel Aire libre : Un homme qui passe. Un album qui restera dans toutes les bonnes bibliothèques. Capable d'explorer tous les types d'espaces narratifs pour toutes les générations de lecteurs, Denis Lapière collectionne les succès et les rencontres inoubliables avec des auteurs aussi remarquables que Stassen, Gillon, Pellejero, Durieux, Meyer ou encore Dany. Avec près de cent cinquante albums à son actif, il a fait rentrer dans l'imaginaire de milliers de lecteurs des personnages dessinés dont l'humanité et la justesse ont été unanimement saluées.
Né à Liège le 16 novembre 1965, Frédéric Seron, dit "Clarke", sait presque tout faire ! Jouer de la musique, parler l'espagnol, composer des chansons en allemand, écrire en danois, chanter en latin... et même réaliser un nombre incroyable de planches de bande dessinée chaque semaine ! Après avoir suivi les cours de l'école des Beaux-Arts, il s'oriente vers l'illustration de mode avant d'être séduit par la BD en participant à des publications collectives locales ("Qui a tué François Walthéry" et "B.D. Mode, c'est belge"). En 1987, il publie, chez Khany, son premier album personnel : "Rebecca Bon anniversaire, Papy", sur scénario d'un autre débutant, François Gilson, qui ne le quittera plus guère. SPIROU accueille ses récits complets des "Cambrioleurs", écrits par Crosky, et les mini-strips fantaisistes d'"Africa Jim", animés par Gilson. C'est avec ce dernier que Clarke découvre les charmes de la sorcellerie en lançant "Mélusine" en 1992. Envoûtées, les Éditions Dupuis accorderont rapidement sa propre collection d'albums à l'éternelle apprentie-magicienne. Avec le succès, la production de Clarke s'emballe à tel point qu'il est contraint d'adopter le pseudonyme Valda pour illustrer, dans un style plus épuré, les aventures des "Baby-sitters" que lui propose Christian Godard. La collection "Humour libre" lui permet de se multiplier. Sur des scénarios de Yann, il massacre allègrement les biographies des respectables auteurs Andersen et Perrault proposés dans la série des "Sales petits contes". Il s'octroie du reste le plaisir d'y ouvrir sa propre collection, avec la complicité de Midam pour les scénarios, sous le titre prometteur "Durant les travaux, l'exposition continue...". Caractéristique originale des deux premiers tomes de cette série : tous les personnages de ces gags arborent des lunettes. Clarke dit n'en porter que lorsque ses yeux sont fatigués... Ce qui ne doit pas lui arriver trop souvent, car il trouve encore le temps et l'énergie pour livrer moult animations au beau journal SPIROU quand il n'anime pas une nouvelle série pour le mensuel FLUIDE GLACIAL.
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