Synopsis
Qu'est-ce qui fait qu'une langue est telle qu'elle est ? Certaines fonctionnalités sont universelles, certaines sont héritées, d'autres sont empruntées, et d'autres sont innovées en interne. Mais peu importe d'où vient un peu de langue, il n'existera que s'il a été diffusé et maintenu en circulation par l'interaction sociale dans l'histoire d'une communauté. Ce livre fait valoir qu'une bonne compréhension de l'ontologie des systèmes linguistiques doit être fondée sur les mécanismes causals par lesquels les éléments linguistiques sont socialement transmis, dans des contextes communicatifs. Un modèle de transmission biaisé fournit une base pour comprendre pourquoi certaines choses et pas d'autres sont susceptibles de se développer, de se propager et de coller dans les langues. Parce que les morceaux de langage font toujours partie des systèmes, nous devons également montrer comment les éléments de connaissance et de comportement deviennent des entités structurées. Le livre soutient que pour y parvenir, nous devons voir comment les processus causals s'appliquent simultanément dans plusieurs cadres ou « échelles de temps » et nous devons comprendre et traiter chacune de ces images dans notre travail sur le langage. Cela nous oblige à affronter des implications qui ne sont pas toujours confortables : par exemple, qu'une « langue » n'est pas une chose réelle mais une fiction pratique, que les processus linguistiques internes et langages-externes ont beaucoup en commun, et que les diagrammes d'arborescence sont de mauvais outils conceptuels pour comprendre l'histoire des langues. En explorant des pistes de solutions claires à ces problèmes, ce livre suggère un cadre conceptuel pour expliquer, en termes causals, à quoi ressemblent les langues et pourquoi elles sont comme ça.
Présentation de l'éditeur
What causes a language to be the way it is? Some features are universal, some are inherited, others are borrowed, and yet others are internally innovated. But no matter where a bit of language is from, it will only exist if it has been diffused and kept in circulation through social interaction in the history of a community. This book makes the case that a proper understanding of the ontology of language systems has to be grounded in the causal mechanisms by which linguistic items are socially transmitted, in communicative contexts. A biased transmission model provides a basis for understanding why certain things and not others are likely to develop, spread, and stick in languages. Because bits of language are always parts of systems, we also need to show how it is that items of knowledge and behavior become structured wholes. The book argues that to achieve this, we need to see how causal processes apply in multiple frames or 'time scales' simultaneously, and we need to understand and address each and all of these frames in our work on language. This forces us to confront implications that are not always comfortable: for example, that "a language" is not a real thing but a convenient fiction, that language-internal and language-external processes have a lot in common, and that tree diagrams are poor conceptual tools for understanding the history of languages. By exploring avenues for clear solutions to these problems, this book suggests a conceptual framework for ultimately explaining, in causal terms, what languages are like and why they are like that.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
