Synopsis
L'ouvrage examine les conséquences de l'obtention d'un permis de séjour sur les conditions de vie des migrants économiques sans-papiers. Grâce aux riches données récoltés dans l'étude "Parchemin", les auteurs montrent comment la régularisation transforme, ou pas le parcours de vie des personnes régularisées. Ces transformations concernent différents domaines, dont les conditions de logement, la situation financière, l'intégration sociale, l'accès aux soins et la qualité de vie. Les analyses suggèrent que les conditions de vie et l'accès aux soins des personnes régularisées tendent à s'améliorer au cours du temps, par contraste aux migrants qui restent sans-papiers. En même temps les changements restent limités, ce qui peut être attribué à l'ambivalence liée à l'obtention d'un permis de séjour, évoquée par les personnes régularisées elles-mêmes, mais aussi aux conséquences durables de vies passées dans la clandestinité. En effet, le changement de statut administratif induit par l'obtention d'un permis de séjour ne permet pas d'effacer la vulnérabilité accumulée au cours des longues années de travail sans permis. Par ailleurs, l'étude souligne la diversité des trajectoires suivies par les migrants économiques sans-papier, liées à des aspirations contrastées. Ainsi, les effets de la régularisation ne sont pas les mêmes en fonction de l'âge auquel la régularisation a lieu ou de la composition familiale (notamment si les enfants de ces travailleurs vivent à Genève ou sont restés au pays).
À propos de la quatrième de couverture
L'ouvrage examine les conséquences de l'obtention d'un permis de séjour sur les conditions de vie des migrants économiques sans-papiers. Grâce aux riches données récoltés dans l'étude "Parchemin", les auteurs montrent comment la régularisation transforme, ou pas le parcours de vie des personnes régularisées. Ces transformations concernent différents domaines, dont les conditions de logement, la situation financière, l'intégration sociale, l'accès aux soins et la qualité de vie. Les analyses suggèrent que les conditions de vie et l'accès aux soins des personnes régularisées tendent à s'améliorer au cours du temps, par contraste aux migrants qui restent sans-papiers. En même temps les changements restent limités, ce qui peut être attribué à l'ambivalence liée à l'obtention d'un permis de séjour, évoquée par les personnes régularisées elles-mêmes, mais aussi aux conséquences durables de vies passées dans la clandestinité. En effet, le changement de statut administratif induit par l'obtention d'un permis de séjour ne permet pas d'effacer la vulnérabilité accumulée au cours des longues années de travail sans permis. Par ailleurs, l'étude souligne la diversité des trajectoires suivies par les migrants économiques sans-papier, liées à des aspirations contrastées. Ainsi, les effets de la régularisation ne sont pas les mêmes en fonction de l'âge auquel la régularisation a lieu ou de la composition familiale (notamment si les enfants de ces travailleurs vivent à Genève ou sont restés au pays).
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