Ce livre fournit une perspective historique et comparative de la productivité paysanne en utilisant des études de cas dépeignant l'efficacité extraordinaire avec laquelle les chalets anglais, les ex-esclaves jamaïcains, les campesinos mayas guatémaltèques, les fermiers nigérians et les habitants des huttes du Kerala ont obtenu des récoltes abondantes et diversifiées à partir de petites parcelles de terre, approvisionnement pour leurs familles et souvent des marchés locaux. Ces histoires nous fournissent des images de besoins soigneusement limités, de moyens de subsistance durables et d'autonomie résiliente attaqués sans relâche et sans pitié au nom du capital, du progrès, du développement, de la modernité et/ou de l'État. Depuis deux cents ans, on nous dit que les centaines de milliers, ou des milliards de bouches affamées exigent que les paysans soient dépossédés pour permettre aux agriculteurs plus industrieux de les nourrir. Ce livre aide à montrer clairement à quel point nous nous sommes trompés. L'approche de Handy est originale, et le livre engagera des personnes intéressées par l'histoire de la paysannerie, le développement rural et la quête de la souveraineté alimentaire.