A propos de cet article
In-folio demi-veau de l'époque, 602 pages. Dimanche 3 janvier : première publication du National (Adolphe Thiers, Armand Carrel et François-Auguste Mignet fondateurs). Ils ont essayé, en vain de se rapprocher du Globe. 5 janvier : Victor Hugo écrit à Montbel, ministre de l'Intérieur, pour protester contre le censeur Brifaut qui divulgue des extraits d'Hernani. 31 janvier : le gouvernement décide d'intervenir à Alger, et l'annonce le 3 mars par le discours du trône. 19 février : formule de Adolphe Thiers : « le roi de France règne et ne gouverne pas », qui résume la pensée de ceux qui se rallient à une monarchie parlementaire. 16 mars : 221 députés votent la défiance contre le ministère Polignac. Adresse au roi de deux cent vingt et un députés de l'opposition début d'une intense agitation politique; la majorité des députés, en réponse au discours du trône, réclame la démission des ministres; Série d'incendies mystérieux dans les régions périphériques du Bassin parisien au printemps. Des administrateurs demandent des mesures de police pour éviter des mouvements populaires. 16 mai : la Chambre est dissoute. En riposte aux prises de position des députés (les 221), Charles X dissout la Chambre. 14 juin : début de l'expédition d'Alger.Trente-huit mille hommes, conduits par le général de Bourmont, ministre de la guerre, débarquent à Sidi-Ferruch, 25 km à l'ouest d'Alger. 28 juillet : Combat de la Porte Saint-Denis Combat devant l'hôtel de ville 29 juillet : Attaque du Louvre Combat de la rue de Rohan Samedi 3 juillet : élection d'une nouvelle chambre. Au terme de la deuxième journée des élections, l'opposition (républicains et orléanistes) obtient 274 sièges sur 430. 5 juillet : prise d'Alger. Capitulation du dey Hussein. L'Algérie devient colonie française, jusqu'à son indépendance le 1er juillet : sur le plan diplomatique, l'expédition d'Alger, réalisée sans tenir compte des questions de la Grande-Bretagne sur les intentions de la France, déterminera son ambassadeur à ne pas soutenir la dynastie lors de la révolution de Juillet. L'envoi en Afrique et la concentration dans le sud de la France de nombreuses troupes ne peut que faciliter le succès d'une insurrection parisienne. 27 - 29 juillet : révolution de juillet ou les Trois Glorieuses (en référence aux journées d'émeutes des 27, 28, 29 juillet). Ala suite de la saisie des presses de quatre journaux (Le National, Le Temps, Le Globe, Le Journal du Commerce) qui ont paru sans autorisation du gouvernement, la résistance des ouvriers typographes déclenche l'insurrection parisienne contre les ordonnances. Celle-ci est en outre électrisée par le nomination du maréchal Marmont, duc de Raguse, comme commandant militaire de Paris. La Révolution est le fait du petit peuple (boutiquiers, manoeuvres ou domestiques). Premières barricades; 28 juillet : Marmont écrit à Charles X qui se trouve au château de Saint-Cloud : « Ce n'est plus une émeute, c'est une révolution. » Charles X signe une ordonnance mettant Paris en état de siège. Les insurgés parviennent à s'emparer de l'hôtel de ville pendant que les ministres apeurés se réfugient au palais des Tuileries sous la protection de Marmont. La défense du régime échoue : manque d'effectifs, mauvaise coordination et manque d'approvisionnement des troupes. Les combats font 800 morts et 4500 blessés du côté des insurgés, 200 morts et 800 blessés de celui de l'armée. 29 juillet : à la suite de la défection de deux régiments qui passent aux insurgés, les troupes de Marmont doivent évacuer Paris et s'installer dans le bois de Boulogne. La Fayette est nommé commandant de la garde nationale (dissoute en 1827). Une commission municipale provisoire, composée de Casimir Perier, du général Mouton, de Pierre-François Audry de Puyraveau, François Mauguin et Auguste de Schonen, est chargée d'administrer la capitale. Charles X, isolé à Saint-Cloud, remplace trop tard Polignac par le libéral duc de Montemart.
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