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Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite -Isabelle II d?Espagne (ou Isabel II en espagnol), née le 10 octobre 1830 à Madrid et morte le 9 avril 1904 à Paris, est reine d?Espagne de 1833 à 1868. Son règne peut se découper en trois parties : le temps des régences (1835 ? 1843), la décennie modérée (1843 ? 1854) et la dernière phase (1854 ? 1868)2. Elle est renversée par la révolution de 1868 et part en exil en France, pays avec lequel elle avait resserré les liens sous son règne, mais n'abdique formellement qu'en 1870. Bien qu'elle ait été un personnage majeur de l'Espagne au xixe siècle, son règne est globalement jugé de manière négative en raison de l'instabilité politique qui le caractérise. Isabelle II d'Espagne est la fille du roi d'Espagne Ferdinand VII et de sa quatrième épouse (et nièce), Marie-Christine de Bourbon-Siciles. Son ancêtre, Philippe V, prince d'origine française de la maison de Bourbon, bien qu'il tînt ses droits au trône espagnol de sa grand-mère, la reine Marie-Thérèse, avait établi la loi salique en 1713 afin d'empêcher la dynastie rivale de Habsbourg de se réapproprier la couronne espagnole par des mariages opportuns selon l'adage « Tu Felix Austria Nube »3 qui, au xvie siècle, avait permis à ces princes austro-bourguignons de se constituer un empire sur lequel « le soleil ne se couchait jamais ». Un siècle plus tard, n'ayant pas de descendant malgré trois mariages, Ferdinand VII, arrière-petit-fils de Philippe V, se résout à laisser le trône à son frère, l'ultra-conservateur infant Charles, comte de Molina, lequel est également père de trois fils. Néanmoins, sur les instances de sa plus jeune belle-s?ur (et nièce), l'intelligente, opiniâtre et libérale Louise-Charlotte de Bourbon-Siciles, il contracte en 1829, une quatrième union avec la s?ur de celle-ci, Marie-Christine. Il faut noter que Ferdinand VII et ses frères, qu'ils soient conservateurs ou libéraux, ont tous épousé leur nièce. En effet, on ignorait à l'époque les méfaits de la consanguinité et, les mariages princiers étant dictés moins par les sentiments des futurs conjoints que par l'intérêt politique des différentes dynasties, le pape accordait paternellement les dispenses nécessaires aux futurs époux. La jeune reine déclare sa première grossesse dès le début de 1830. Toujours sur les instances de l'infante Louise, qui craint l'arrivée au pouvoir d'un prince aussi conservateur que son beau-frère et oncle l'infant Charles, Ferdinand VII promulgue une pragmatique sanction abolissant la loi salique et permettant à l'enfant à naître, de porter la couronne quel que soit son sexe. Pour ce faire, il s'appuie sur une déclaration de son père Charles IV discrètement publiée en 1789 qui, rétablissant la tradition espagnole, abolit la loi salique. Cette décision n'est pas acceptée par l'infant Charles et ses partisans qui considèrent que la couronne espagnole étant issue d'une maison française, est régie toute comme la Couronne de France, par la loi salique, en vertu de la pragmatique sanction édictée en 1713 par Philippe V. Pour ceux-ci et pour le principal intéressé, l'héritier légitime du roi est son frère, l'infant Charles. Celui-ci, né en 1788, prétextant que la déclaration de leur père, Charles IV, datant de 1789, ne lui est pas applicable, refuse de prêter serment à l'enfant à naître si celui-ci est une fille. Le 10 octobre 1830, la reine met au monde une petite fille laquelle est prénommée Isabelle en souvenir de sa glorieuse ancêtre Isabelle Ire de Castille. À la mort de son père le 29 septembre 1833, Isabelle, qui n'a pas encore trois ans, est proclamée reine sous le nom d'Isabelle II sous la régence de sa mère Marie-Christine, tandis que son oncle se déclare également roi sous le nom de « Charles V ». Les partisans de l'infant prennent le nom de « carlistes ». Ceux-ci sont des défenseurs acharnés du catholicisme institutionnel et du maintien du droit des provinces alors que leurs adversaires, les « isabellistes » sont plus libéraux et.
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