Synopsis :
Editeur : Editions de l'Olivier Date de parution : 2014 Description : In-8, 366 pages, broché avec jaquette parfaite, occasion, très bon état. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci. Référence catalogue vendeur: 51306
Revue de presse:
A quoi tient la beauté d'un livre ? On ne sait pas toujours précisément le dire. A quoi tient la beauté, évidente, de celui-ci - Et rien d'autre, le nouveau roman du si rare James Salter ? Son cadet Richard Ford propose une réponse : il professe que nul écrivain américain aujourd'hui n'écrit mieux que James Salter, que nul ne fait montre d'une telle maîtrise de sa phrase. Sans doute le traducteur Marc Amfreville excelle-t-il à rendre, avec le plus de justesse possible, l'équilibre, la précision, la savante simplicité de l'écriture de l'Américain. Faisant ainsi percevoir, dans la transposition française de cette prose de styliste, la virtuosité discrète mais éclatante de la version originale, soulignant la saisissante netteté du trait de Salter, son réalisme qui oscille subtilement entre trivialité et lyrisme mesuré. (Nathalie Crom - Télérama du 20 août 2014)
Après une longue absence, James Salter revient au roman avec un joyau, Et rien d'autre. Son héros, marqué par la guerre et hanté par la monotonie de la vie civile, lui ressemble...
Car il s'agit bien d'une vie, ramassée en un peu moins de 400 pages, faite de ratages, de ruptures, de trahisons, d'amour et de verres engloutis. Une existence comme les autres, au fond, si elle n'était marquée par la guerre, expérience unique et indicible...
La vie passe, mélopée où la peur de l'ennui toujours affleure sous la plume retenue de James Salter, dans une ville de New York magnifiée. (Emmanuel Hecht - L'Express, août 2014)
James Salter vient de signer l'un de ses plus beaux romans. Un très grand livre sur les souvenirs et l'oubli...
James Salter raconte la quête d'un homme pour devenir lui-même et réussit l'exploit de dire tout ce qui est - All That Is : tout ce qu'il y a dans une vie, tout ce qu'il y a en ce bas monde et peut-être même tout ce qu'il y a à savoir...
Et rien d'autre est une bouleversante méditation sur la façon dont on ressent le choc du temps qui passe. C'est aussi un hommage poétique au New York d'après guerre, aujourd'hui disparu. James Salter porte à un point incandescent une forme de nostalgie qui ne le cède en rien à la promenade sentimentale dans le passé. (François Busnel - L'Express, août 2014)
C'est l'événement de la rentrée : 35 ans après son dernier livre, James Salter, écrivain légendaire et ancien officier de l'US Air Force, publie un nouveau roman, magnifique...
Dans «Et rien d'autre», Salter observe les jeux amoureux, comme un chimiste en blouse qui aurait posé sur sa paillasse une éprouvette bleue, une rose, et s'apprêterait à les réunir pour constater que ça fume.
«Le temps était sans limites, tous ces matins, ces nuits, la vie qui l'attendait encore.» Les années passent sans relâche, dont Salter sait, comme aucun autre écrivain, décrire la lente course épuisante et folle. (Didier Jacob - Le Nouvel Observateur du 14 août 2014)
Salter a travaillé pour le cinéma. Il décrit à la perfection ce qu'il voit ou imagine, à un moment donné, dans le champ : objets, espaces, silhouettes, corps, animaux, gestes, lumières, dialogues, robes, fleurs. Le détail nourrit le vide, comme chez Ozu. C'est pour mieux révéler ce qui règne : l'implacable solitude du hors-champ. L'Amérique est le pays où, quand on sort de la vie des gens, on n'existe plus...
Il y a vingt ans, à la Paris Review, il se décrivait comme «un frotteur de mots». Il l'est toujours et il obtient toujours le même type d'étincelles mates. Elles enflamment des coeurs solitaires. (Philippe Lançon - Libération du 28 août 2014)
Quand nous faisons sa connaissance, en 1945, Philip Bowman est un jeune sous-lieutenant qui rentre à New York pour y achever ses études après avoir longuement guetté l'apparition des kamikazes dans le ciel du Pacifique...
Entre-temps, nous l'aurons accompagné dans ses voyages et ses dîners, nous aurons rencontré sa famille, ses amis et, bien sûr, les femmes qui lui donneront accès à tout ce que l'amour permet de connaître : la passion, l'ennui et le désir, la puissance, la trahison, la joie, la mesquinerie et le lent délitement de ce qui ne s'achève même pas. Nous suivons donc le fil de la vie de Philip Bowman car c'est là tout ce que nous raconte James Salter : quarante années de la vie d'un homme, et rien d'autre...
Tout son art consiste à ne pas seulement considérer la vie comme un thème, mais à en reproduire le mouvement dans son texte, sans négliger le hasard, les rencontres inutiles, les certitudes déçues, les morts dont on ne se console pas parce qu'elles ne veulent rien dire, bref, tout ce qui est sans raison, tout ce qui fait d'une vie humaine quelque chose de résolument non dramaturgique. (Jérôme Ferrari - Le Monde du 4 septembre 2014)
Ce roman a été classé meilleur roman étranger par le magazine Lire en 2014 (n°431 de l’année 2014).
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