A propos de cet article
In-4 (290 x 200 mm), 170 pp., 1 f. n. ch., 3 ff. bl. En feuilles, non coupé, couverture imprimée rempliée, chemise-étui marron et crème, titre en rouge au dos, petites piqûres en marge de 3 gravures de la suite (emboîtage de l'éditeur). Édition ornée de 24 belles eaux-fortes originales de Maurice Leroy, dont une à pleine page en frontispice. «Édition recherchée et cotée» (Carteret). Tirage limité à 470 exemplaires, celui-ci un des 20 sur vélin d'Arches destinés aux collaborateurs. Exemplaire imprimé pour Léon Aubert, contremaître dans les ateliers d'impression de La Tradition. Il est enrichi sur la page de faux-titre d'une aquarelle de l'illustrateur avec un envoi autographe signé «à Léon Aubert, bien amicalement, Leroy, 1941», d'une suite de toutes les planches tirées en bistre et d'une épreuve de la planche refusée. Très en vogue dans la première moitié du XXe siècle, Les Quinze joyes de mariage offrent plusieurs tableaux sur les «joies» conjugales, c'est-à-dire les affreux malheurs de l'homme pris dans la nasse du mariage. Ce texte en prose publié anonymement est à dater de la fin du XIVe siècle ou début du XVe siècle; il est en effet cité dans les Cent Nouvelles Nouvelles (milieu XVe siècle), dont il se rapproche par le sujet et par la satire bouffonne. Une récente étude de Stéphanie Benson, Nelly Labère et Gilles Mangard semble avoir percé le mystère qui entourait son auteur: il s'agirait d'Alain Taillecoul (vers 1350-1396), seigneur de Lauresse, dans la Sarthe. Bel exemplaire tel que paru. Carteret, IV, 327. Monod, n°9374. Stéphanie Benson, Nelly Labère et Gilles Mangard, «Le nom de l'auteur des Quinze Joies de mariage», Romanische Forschungen, vol. 127, n°1, mars 2015, p. 52-68.
N° de réf. du vendeur 497
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