A ses débuts, la littérature africaine suivait essentiellement une tradition orale. C’est seulement à partir des années 1950 que les actuels classiques de la littérature africaine, tels que Camara Laye, Ferdinand Oyono ou Ousmane Sembène, commencent à se faire entendre.
Une décennie plus tard, apparaît une littérature profondément marquée par la vague d'indépendance que connaît l'Afrique francophone entre 1956 et 1962.
Les années 1970 correspondent ensuite à l'émergence dune littérature lourde de désillusion face aux dictatures des régimes postcoloniaux. Parallèlement, on voit apparaître les débuts de l'écriture féminine avec notamment Fatou Diome et Aminata Sow Fall.
Impossible de parler de littérature africaine sans mentionner le centenaire ivorien Bernard Dadié. Poète, conteur, romancier et dramaturge, il est l'auteur d'Un nègre à Paris. Auteur incontournable, il était engagé dans le militantisme syndical et politique, ce qui lui a valu d'aller en prison et d'y écrire ses Carnets de prison. Ses oeuvres sont toujours étudiées dans les pays francophones, il est une référence de la littérature africaine.
Plus tard au début des années 1990, c'est la quatrième génération qui prend la relève avec entre autres Raharimanana et Sami Tchak. Ces auteurs se proclament écrivains avant d'être noirs, en effet nous avons affaire à une génération transcontinentale, multiculturelle d'auteurs, qui se questionnent sur son identité et son appartenance.