Edité par NRF Gallimard à Paris, publié avec le concours de l'Association des Amis d'André Gide, 1987
Vendeur : RONAN PHILIPPOT, Lyon, France
EUR 35
Autre deviseQuantité disponible : 1 disponible(s)
Ajouter au panierBOOK PAPERBACK. NRF Gallimard à Paris, publié avec le concours de l'Association des Amis d'André Gide1987, in 8 (20,5 x 14 cm), 707 pages - 638 pages. Brochés. +++++++ Douzième et treizième Cahiers André Gide (1869-1951) consacrés à sa correspondance avec l'écrivain Jacques Copeau (1879-1949). Publiés avec le concours de l'Association des Amis d'André Gide, les Cahiers offrent chaque année un ensemble de textes inédits de Gide, de documents et d'études groupés autour d'un thème défini avec une bibliographie méthodique et un carnet critique. Ces 12e et 13e cahiers présentent la correspondance de près d'un demi-siècle entre les deux hommes. C'est à la lecture des « Nourritures terrestres » et de « L'Immoraliste » que Jacques Copeau s'est épris d'André Gide, son aîné de dix ans. La première lettre qu'il ait reçue de lui, début janvier 1903, il l'avait attendue avec une impatience émue. Ainsi commence une riche et passionnante correspondance, l'une des plus longues que Gide ait entretenues, qui ne cessera qu'à la mort de Copeau en 1949 : près d'un demi-siècle d'échanges épistolaires, preuve tangible d'une amitié que ne devaient démentir ni les fluctuations de l'existence, ni les divergences d'opinions ou de préoccupations, ni les inévitables crises de confiance. Le premier tome correspond aux années 1903-1913, jusqu'à la fondation du théâtre du Vieux Colombier. Les sujets touchent à tous les domaines : la vie littéraire, la fondation de La N.R.F. et son fonctionnement au quotidien, la vie théâtrale, la vie artistique, la réflexion sur la création, la vie intime enfin dont se nourrit la lucide analyse d'eux-mêmes et de leur temps. Le second volume couvre une période nettement plus étendue que le premier. Avec la création du théâtre du Vieux Colombier, Copeau a enfin trouvé sa voie la plus authentique, un engagement de tout son être que Gide n'approuve pas sans réticences. Surviennent la guerre, puis, pour Copeau, l'exil américain, la reprise du Vieux Colombier, le départ en Bourgogne, l'isolement altier et surtout le retour à la foi ; pour Gide, c'est le temps des uvres maîtresses : « Corydon », « Si le grain ne meurt », « Les Faux-Monnayeurs », « le voyage au Congo », le flirt avec le communisme. Si deux collaborations théâtrales, Saül et Perséphone, les réunissent, le temps n'est plus aux échanges fructueux, les distances menacent de se creuser. Cependant, les liens d'affection qui se sont affermis entre Madeleine Gide et Agnès Copeau contribuent à éviter la rupture, et l'amitié survit aux épreuves. Commence alors "le bail de vieillesse" souhaité par Copeau et placé sous le signe d'une tendresse indulgente où s'expriment des sentiments vrais, épurés : la vérité du cur - Très bon état pour les deux volumes.