maroquin naturel (129 résultats)

Couverture rigide. Etat : Moyen. Baquoy, Myris, (illustrateur). 2ème Édition. BERCHOUX ( J.). La Danse ou la Guerre des Dieux de l'Opéra, La Gastronomie. DEUX OUVRAGES EN UN VOLUME 1) La Danse ou la Guerre des Dieux de l'Opéra, poëme en six chants. Deuxième édition, corrigée et augmentée. Paris, Giguet et Michaud, 1808. In-12, XVI, 2 ff.n.ch., 184 pages. Long poème en vers. Beau frontispice gravé par Baquoy d'après Myris montrant deux guerriers dansant dont le fameux VESTRIS. [Fils naturel de Gaëtan Vestris et de Marie Allard, Marie-Jean-Augustin Vestris, dit AUGUSTE VESTRIS et surnommé Vestr'Allard, est un danseur français né à Paris le 27 mars 1760 et mort à Paris le 5 décembre 1842.SURNOMME « LE DIEU DE LA DANSE », AUGUSTE VESTRIS a marqué les esprits et l'histoire de la danse par son interprétation de la gavotte en 1785. Depuis, ce passage de l'opéra-comique de Grétry, Panurge dans l'île des lanternes, est connu sous le nom de gavotte de Vestris.] 2) La Gastronomie, poëme. Suivi des poésies fugitives de l'auteur. Cinquième édition corrigée et augmentée. A Paris, chez Michaud, 1819. In-12, XVII, 258 pages, 1 beau frontispice gravé par Delignon d'après Myris et 3 planches gravées (par Baquoy et par Delvaux d'après Myris, une gravée par Bovinet d'après Monsiau). BERCHOUX FUT L¿INVENTEUR DU TERME « GASTRONOMIE ». Les deux ouvrages en un volume In-12 reliure plein cuir d¿époque, dos orné de filets et décors dorés, 2 pièces de titre maroquin rouge et vert, plats ornés d¿une bordure de roulette, tranche jaspée. Manques importants au dos au niveau des coiffes. Mors fragiles. Fente au niveau de la roulette vers le mors du 1er plat. Petit manque au coin d¿une des pièces de titre. Quelques feuillets légèrement déboités. Ex-libris sous forme de cachet au nom de « Victor DISDIER » com(missaire) à l¿Ile d¿Oléron. Le livre a appartenu à Victor Grégoire DISDIER (naissance le 30 aout 1770 à GAP) (domicilié à l'ile d'Oléron et Commissaire principal de marine au début du 19ème). Malgré ces défauts, bon état intérieur.

Reliure demi maroquin. Etat : Bon. Edition Originale. Edition originale. Le premier propriétaire de cet exemplaire a collé un article d'Eugène Asse présentant ce livre. Ex dono en en t^te de la préface. Reliure demi maroquin en bel état, intéreiur en bonne condition, traces de rousseurs claires en marges, 444 p. AB 1543-22.

3 volumes. Tomes 1, 4 et 8 seuls. 15 feuillets. 359 pages. + 3 feuillets. 273 pages. + 258 pages. (14,5x9cm). Pleine basane marron. Dos lisse orné. Pièce de titre maroquin. Filet doré sur les coupes. Tranches rouges. Gardes de papier marbré. Reliure usagée. Dos très frotté et fendillé. Accidents aux coiffes. Charnières fendues. Frottements sur les plats. Coins émoussés. Plat supérieur manquant (tome huitième). Papier un peu bruni. Quelques rousseurs sans gravité. Intérieur agréable. Le tome premier inclut les comédies suivantes: Le Curieux impertinent. L'Irrésolu. Le tome quatrième recueille: Le triomphe de l'automne, Prologue de la Fausse agnés ou du Poëte campagnard. La Fausse Agnés. Le Glorieux. Le huitième volume comprend: L'Homme singulier. La Force deu Naturel.

Paris, Adolphe Delahays / Coll. ''Bibliothèque gauloise'', 1858. Un vol. au format in-12 (167 x 102 mm) de 2 ff. n.fol., xxxvi - 288 pp. et 32 pp. de catalogue éditeur in fine. Plein cartonnage vert-empire de l'époque à l'imitation de maroquin à grains longs, plats ornés d'un décor à la Du Seuil à froid, dos lisse orné de filets et filets en pointillés à froid, titre doré. Soigneuse impression sur vergé. ''Les Vaux-de-Vire, concomitants au Vaudevilles sont ainsi définis par de La Monnoye : ''Sorte de chansons faites sur des airs connus, auxquelles on passe toutes les exigences imaginables, pourvu que les vers en soient chantants, et qu'il y ait du naturel et de la saillie''. Les Vaux-de-Vire d'Olivier Basselin remplissent toutes les conditions du genre et se recommandent par leur incontestable ancienneté. Ils sont certainement les premiers types de la chansons bachiques en France''. (in Avertissement de l'Editeur). Infimes altérations affectant la reliure. Première contre-garde brunie. Quelques claires rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.

Tome 3 seul. 380 pages. (16,5x10cm). Pleine basane. Dos à nerfs décoré en or. Pièce de titre maroquin rouge. Tranches jaspées. Reliure défraîchie. Dos entièrement frotté et fendillé. Epidermures importantes sur la reliure. Manques de cuir sur les plats et sur les coiffes. Coupes élimées. Coins émoussés. Infimes traces de mouillure à l'intérieur. Travail de ver marginal à l'intérieur. Etat intérieur satisfaisant. Exemplaire particulièrement frais relié à l'époque dans une pleine basane qui mérite une importante restauration.

Couverture rigide. Etat : Bon. des TROPES ou des différens SENS dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue ouvrage utile pour l'intelligence des auteurs latins et françois, et qui peut servir d'introduction à la Rhétorique par M. Du MARSAIS Ouvrage relié (17.5 cm x 10.5 cm) reliure plein cuir brun, dos lisse, orné de motifs dorés, pièce de titre maroquin cerise, cartonnée éditeur, illustrée, 211 pages (toutes tranches marbrées), édité par R. Chirac, Tulle, 1809 Extraits : (têtes de chapitres) de l'arrangement naturel des mots par rapport à l'esprit - de l'arrangement naturel des mots par rapport à l'oreille - de la construction particulière à la langue Françoise - etc . bon état (menus défauts d'usage, coins émoussés, coiffes arasées, livre de prix signé par le préfet de la meuse).

Etat : Good. Bon état. in 8. Sans date. plein maroquin. Good.

rigide. Etat : Bon. Edition précédée d'un Essai (de l'Auteur) sur le Droit Naturel, pour servir d'introduction à l'étude du Droit des Gens ; illustrée de Questions et d'Observations par M. le Baron de Chambrier d'Oleires, ancien Ministre ; Avec des Annexes nouvelles de M. de Vattel et de M. J.-G. Sulzer et un Compendium bibliographique du Droit de la Nature et des Gens et du Droit Public moderne par M. le Comte d'Hauterive, 2 vol. in-8 reliure demi-maroquin à petits coins vert, dos à 4 nerfs richement orné, papier gaufré bleu à motif floral en plats, Chez Rey et Gravier, Paris, 1838 - 1839, 2 ff., xxxix-477 ; 2 ff., 622 pp. Bel exemplaire de cet ouvrage, l'un des titres fondateurs du droit international. Fils de pasteur, influencé par la philosophie de Christian Wolff et la morale de Leibniz, Emer de Vattel (1714-1767) y défend notamment la théorie de la protection diplomatique. Bel exemplaire (très petit mq. de papier au second plat du tome 2, qq. rouss., très bel état par ailleurs) de cette édition peu commune et enrichi d'importantes annexes. Langue: Français.

rigide. Etat : Très bon. Onze compositions par S. Rejchan gravées à l'eau-forte par Mme. Louveau-Rouveyre, MM. Daumont et Duvivier, 1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-maroquin à coins rouge, dos lisse orné en long, couverture conservée, tête dorée, collection Calmann-Lévy, A. Quantin, Imprimeur-Editeur, Paris, 1885, 311 pp. avec 4 L.A.S. sous 3 enveloppes Jolie édition très bien reliée du chef-d'oeuvre d'Octave Feuillet, enrichie de 4 très intéressantes lettres autographes signées, dont 3 d'Octave Feuillet (8 pages au total) et une de son épouse Valérie Feuillet (8 pages), toutes adressées à M. Charles Sagnier, 41 rue de l'Observatoire à Paris. La première lettre de 3 pp., datée de Dijon"Hôtel de la Cloche", le 5 juillet 1886 évoque longuement la "vieille passion" d'Octave Feuillet pour Dijon : "Arrivé à Dijon par un ciel enchanté, dont j'avais complètement perdu l'habitude, je me suis cru en paradis, et j'y prolonge mon séjour au-delà de mes intentions premières. D'abord j'ai une vieille passion pour Dijon, et je vous dirai qu'il la mérite de plus en plus. A part ses vieux souvenirs historiques et ses vieilles maisons pittoresques, il a maintenant un quartier neuf, dont l'hôtel de la Cloche est un des plus beaux ornements et qui rappelle, avec son jardin public, les quais de Genève. [. ] J'avais du reste une autre raison que mon goût personnel pour m'arrêter quelques joursà Dijon. [. ] le spleen de Vittel pour ne pas parler d'un gros ennui que j'y ai eu à la veille de mon départ m'avaient beaucoup fatigué ! [ . ] Il m'eût été difficile, partant par telle chaleur, de continuer dès le lendemain ma route sur Paris. [ . ] Mais ma maison solitaire de Versailles m'attire peu, et Dijon, en tant que séjour, me plaît hélas ! infiniment davantage. Mon seul regret et de perdre la chance de nous revoir avant votre départ". Octave Feuillet tente de dissuader son correspondant de partir pour Nîmes et l'invite à venir à Dijon. Puis il évoque sa femme "qui n'est pas mécontente de son séjour. La présence concurrente de sa belle-soeur ne l'a nullement incommodée comme elle le craignait. Elle ne l'a même pas aperçu une seule fois". Un second billet autographe signé d'Octave Feuillet daté du 27 janvier 1887 donne rendez-vous à Charles Sagnier Hôtel de Rivoli. Enfin, une lettre non datée (évoquée dans la lettres suivante de Mme Feuillet et que l'on peut dater d'août 1887) de 4 pp., sur papier à en-tête du 38 Avenue de St Cloud, Versailles, commence ainsi : "J'ai donné à Sagnier la peine de copier la lettre que je lui avais écrite de Contrexéville pour qu'il pût juger lui même à tête reposée combien cette lettre pleine de confiance et d'abandon amical justifiait peu la réponse amère et boudeuse qu'il y a faite. En cette circonstance, il a obéi, avant tout, j'en suis sûr, à sa sollicitude pour nos intérêts sur lesquels j'ai été souvent très heureux de prendre ses bons conseils, mais il aurait peut-être dû se souvenir que l'intérêt matériel n'est pas la seule règle des actions d'un homme. Il aurait dû voir que dans ma lettre je lui faisais la confidence affectueuse d'une résolution arrêtée sur laquelle je n'avais à demander de conseils à personne puisque cette résolution m'était impérieusement dictée, comme je le lui disais, par les sentiments d'un homme de coeur et d'un homme d'honneur. Dès ce moment, il ne me devait, comme ami, ni conseils, ni reproches ! Il ne me devait que de l'approbation et du soutien. En supposant, ce qui n'est pas, que notre départ de Versailles fût pour moi personnellement un sacrifice douloureux, était-ce le fait d'un ami de me le rendre plus pénible, en insistant sur les amertumes qu'il pouvait m'offrir ? En supposant encore que ma femme eût à mon insu et en secret cherché des appartements à Paris (au lieu d'en chercher comme elle l'a fait en réalité d'accord avec moi) était ce le rôle d'un ami de me révéler en détail, au risque de m'irriter contre ma femme et de mettre un élément de trouble dans mon ménage ? Je n'insiste par sur le ton et les expressions de cette réponse qui devaient justement froisser un homme de mon âge de la part d'un jeune ami à qui je venais d'écrire avec tant de courtoisie, de confiance et d'expansion. Je ne veux plus toucher qu'un seul point. Sagnier m'avait vu au commencement de l'hiver aussi opposé que personne à l'idée de quitter Versailles. Rien n'était plus naturel que ce premier mouvement de résistance et de révolte pour un projet si soudain, qui engageait gravement mes intérêts. Mais rien de plus naturel non plus que le revirement qui s'est opéré dans mes idées à ce sujet, quand j'ai vu les souffrances de ma femme se prolonger et s'aggraver. C'est alors que la pensée de l'emprisonner dans cette maison funeste, contre l'avis des médecins les plus autorisés, serait devenue criminelle. Sagnier a cru sentir à ce moment quelque refroidissement dans mon amitié. [ . ] Mais je le répète, nous avons été gravement froissé par sa lettre [ malgré cela, en raison de leur longue amitié, il ne souhaite pas rompre ]. La dernière lettre, de la main de l'épouse d'Octave Feuillet, datée de Versailles, le 17 août (1887) est également adressée à Charles Sagnier. Elle y évoque ses souffrances, et sa tristesse d'avoir vu son correspondant les dédaigner trop longtemps. La cure à Vichy ne le lui fait aucun bien,"j'ai beaucoup maigri et je n'ose plus me regarder dans la glace. La présence de mes enfants m'empêche de trop songer à ce qui pourrait advenir d'un tel changement, mais quand je ne les ai plus autour de moi, j'y songe. Mon mari vous aurait écrit s'il n'était pas repris depuis 4 jours de ses affreuses névralgies de la face. Dieu lui épargne le retour complet des tortures qu'il a subies il y a quelques années. Il me charge de vous remettre les lignes suivantes, que vous pourrez à peine déchiffrezr car elles ont été écrites au milieu de grandes souffrances. Vous voyez que le bonheur ne nous hante pas plus qu'à l'ordinaire. Mais mon mari est comme moi. Il veut aussi oublier. Lui et moi vous emb.

Paris, Mercure de France, 1945. Un vol. au format gd in-12 (198 x 132 mm) de 178 pp. Reliure de l'époque de demi-basane glacée émeraude à l'imitation de peau de saurien, dos à nerfs orné de filets gras à froid, filets maigres dorés, large fleuron central ''parlant'' doré, pièces de titre de maroquin brique, titre doré, tranches mouchetées, premier plat de couverture conservé. Exemplaire revêtu d'une agréable reliure du temps. Il recèle 80 dessins dans le texte de Jacques Nam. ''Lequel obtint sa réputation pour ses animaux stylisés où l'effet décoratif l'emporte souvent sur le naturel. Il se plut surtout à représenter chattes et fauves, mais on connaît également de lui des portraits féminins empreints de grâce féline. Il est l'auteur des illustration de Sept dialogues de bêtes ainsi que de Chats de Colette''. (in Bénézit). ''C?est presque une évidence de dire qu?il y a du Toby-Chien et du Kiki-la-Doucette en Colette. Ces deux animaux sont un peu comme le double visage, une sorte de Janus littéraire, de celle qui leur a donné naissance. D?un côté, Toby-Chien est solide, un peu borné et têtu, et semblerait presque être la part bourguignonne de Colette, avec une pointe d?accent de terroir, et de l?autre, Kiki-la-Doucette, plus sensible, poseur, inquiet aussi, est la figure des salons et des mondanités. Avec ses Dialogues de bêtes, Colette renouvelle le genre de la fable : ?narration fabuleuse ; chose feinte et inventée pour instruire ou pour divertir? [Dictionnaire de Trévoux, 1721] et, suivant la tradition de ces récits, instille doucement sa propre philosophie, souvent enjouée, des choses et des jours. Comme dans les meilleures fables de La Fontaine, pour ne citer que lui, les animaux sont le révélateur de l?âme des humains.'' Bénézit VII, Dictionnaire des peintres, p. 647 - Osterwalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 839. Infimes défauts affectant chacune des coiffes. Du reste, très belle condition.

Couverture rigide. Etat : Bon. In-12 (190x125 mm) plein vélin ivoire, dos lisse, titre doré sur pièce de maroquin vert, date en queue. 150 pages. Edition originale de cette Comédie en cinq actes dont un Prologue. Tampon de librairie en marge basse de la page de titre.

2 feuillets. XXXII. 132 pages. 1 feuillet. (17,5x11 Cm). Demi maroquin violet. Dos à 5 nerfs. Titre doré. Tranche supérieure dorée. Premier plat très légerement déformé. Coupe irréguliere de quelques feuilles. Pages légerement jaunies. Intèrieur en bon état. Couverture d'origine conservée. Edition tirée à petit nombre. Page de titre imprimée en rouge et noir. "Ces petits Mémoires sont les seuls de cette espèce que le siècle de Louis XIV nous ait laissés; C'est un récit familier, empreint d'une sincérité presque naïve, rempli des sentiments les plus élevés et les plus honorables, très agréablement écrit, avec autant de naturel que de facilité.".

A La Haye et se trouve à Paris, chez Desenne, 1782. Un vol. au format in-8 (200 x 128 mm) de 1 f. bl., 1 f. n.fol., 1 titre-frontispice gravé n.fol., 299 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de pleine basane glacée et racinée blonde, plats jansénistes, dos lisse richement orné de filets dorés, jeu de petits filets verticaux dorés, entrelacs de filets gras et maigres dorés, roulettes dorées, larges fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en queue, jeu de petits filets obliques dorés sur les coupes, tranches marbrées. L'ouvrage - agréablement relié - s'ouvre sur un joli titre-frontispice allégorique gravé signé de Clément Marillier et de Masquelier. ''Léonard, natif de la Guadeloupe, fut le meilleur poète idyllique du XVIIIème siècle. Sa poésie a l'agrément de la sensibilité et du naturel, dans une époque qui manquait singulièrement de l'un comme de l'autre. La mélancolie qu'il exprime dans plusieurs de ses poèmes préfigure le romantisme.'' (Wikipedia). Angles légèrement élimés. Coiffe de tête arasée. Nonobstant, très belle condition.

A Londres, s.é. [Cazin], 1782. Un vol. au format in-16 (163 x 83 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., 133 pp. et 1 f. bl. Reliure postérieure de demi-basane fauve, dos lisse orné de filets gras à froid, pièce de titre de maroquin brique, titre doré, toutes tranches mouchetées. Belle impression sortie des presses d'Hubert-Martin Cazin. L'exemplaire s'ouvre sur un joli frontispice signé B. Cheraux et Duponchel. Les éditions Cazin étaient très réputées pour leur qualité, mais aussi pour leur caractère licencieux qui valut à l?éditeur la saisie des livres, une amende et deux séjours à la Bastille. Chef d??uvre de la Poésie descriptive du xviiiesiècle, Voltaire n?hésite pas à ranger ''Les Saisons'' parmi les «ouvrages de génie», affirmant même : «C?est le seul ouvrage de notre siècle qui passera à la postérité». La publication des ''Saisons'' ouvrit d'ailleurs tout droit à son auteur les portes de l'Académie. Oeuvre extrêmement soignée - souvent brillante - certains passages tendent à l'absolue grandeur, la Poésie vraie. Constitué de quatre chants, le poème parcourt le cercle de l?année ; avec ses phénomènes météorologiques, le cycle des saisons, de la vie, des travaux de la campagne, etc. L'un de ces Contes relié à la suite intitulé "Ziméo'' met en scène les Nègres-marons de la Jamaîque, laissant ainsi préjuger de l'évolution des idées sur l'esclavage : "Peuples polis, peuples sçavants, prenez-y garde, vous n'aurez une morale, de bons gouvernements & des moeurs, que lorsque les principes du droit naturel seront connus de tous les peuples; [.] Vous sçaurez que votre argent ne peut vous donner le droit de tenir un seul homme dans l'esclavage''. Lié aux Encyclopédistes ? mentionné comme l?auteur anonyme des articles «faste», «familiarité», «fermeté», «flatterie», «fantaisie», «frivolité», «fragilité» (Morale), «frivolité & génie» (Littérat.) de l?Encyclopédie de Diderot et D?Alembert ?, l'auteur fréquenta les salons de Mesdames d?Épinay, de Lespinasse, Geoffrin et du Deffand et les dîners de Mlle Quinault. En 1752, il entama avec Sophie d?Houdetot, qui était la belle-s?ur de Louise d'Épinay et qui inspira une grande passion à Jean-Jacques Rousseau, une liaison qui devait durer près d?un demi-siècle. Durant la Révolution française, il se retira à Eaubonne auprès de Sophie d?Houdetot. On l?appela dès lors «le sage d?Eaubonne». Devenu mélancolique, il ne trouvait alors plus satisfaction que dans de récurrents excés de gourmandise. Manuel du Cazinophile, XLVII. Angles et coupes élimés. Petit défaut affectant chacun des mors inférieurs. Quelques rares rousseurs dans le texte. Infime manque en marge du dernier feuillet. Nonobstant, bonne condition.

relié. Etat : D'OccasionBonétat. Paris, librairie de Mme Bachelin-Deflorenne, 1867, nouvelle édition, in/16, reliure en demi-maroquin rouge, dos à nerfs, orné de fleurs dorés, 126 pages, Frontispice eau-forte par G. Staal. Pierre-Jacques Roulliot, dit « Hégésippe Moreau », écrivain, poète et journaliste français, 1810 - 1838 , Inscrit à l'état civil sous le nom de Pierre-Jacques Roulliot, il porte dès son enfance le nom de son père naturel et adopte le pseudonyme d'Hégésippe en publiant ses premiers vers à Paris en 1829. Il utilise également le nom de plume d'Alphonse Dardenne.

relié. Etat : D'OccasionBonétat. Paris, librairie de Mme Bachelin-Deflorenne, 1864, nouvelle édition, in/16, reliure en demi-maroquin rouge, dos à nerfs, orné de fleurs dorés, 122 pages, Frontispice eau-forte par G. Staal. Pierre-Jacques Roulliot, dit « Hégésippe Moreau », écrivain, poète et journaliste français, 1810 - 1838 , Inscrit à l'état civil sous le nom de Pierre-Jacques Roulliot, il porte dès son enfance le nom de son père naturel et adopte le pseudonyme d'Hégésippe en publiant ses premiers vers à Paris en 1829. Il utilise également le nom de plume d'Alphonse Dardenne.

Deux Vol. In-12 , XI-427 pp., 417 pp. Rel. demi veau fauve, dos à nerfs dorés, avec caissons et filets dorés, pièces de titre en maroquin noir, tranches mouchetées.Bel exemplaire dans une reliure décorative de qualité du cours professé par Jouffroy en 1835 à la Faculté des Lettres. droit Philosophie.

Cuir. Etat : Bon. In-8. CVI, 3 feuillets blancs, (153) - 170, 1 - (152). L'imprimeur a choisi d'intercaler la conclusion du "divorce réclamé" à la suite du "Cri d'un honnête homme". Plein veau, pièce de titre en maroquin, tranches peintes en rouge.

Couverture rigide. Etat : fine. first edition. In-12 (175 x 113 mm) de 150 pp. Maroquin vert pomme, plats ornés d'un décor à la Duseuil à froid, fleurons d'angle dorés, dos à nerfs orné, roulette intérieure, tranches dorées (Gruel). inscribed by author.

3t. en 1 vol. in-4, plein veau fauve raciné, tit. doré sur pc. de maroquin bordeaux, dos à 5 nerfs richement orné de dentelles, fleurons et doubles filets encadrants dorés, roulettes dorées sur les coupes, tr. rouges, lettrines ornées, vignettes, culs-de-lampe, bandeaux, (mors légt fendillés, coupes légt frottées et coins émoussés, rares et très légères épidermures, rares soulignures au crayon, rares piqûres), int. frais, XXVIII-676p.

Couverture rigide. Etat : Très bon. 8 volumes petits in-8, 165 x 100 mm, environ 500 pp et 350 g par volume. Reliure plein veau marbré cannelle d'époque, dos lisses ornés, plats et chants à filets dorés, contre-plats en papier marbré et roulette ornée intérieure. Bel ex-libris gravé de « Mr LARCHER 1741 ». Dos lisse à six caissons ornés figurant la croix de Lorraine du blason de la famille Larcher. Pièces de titre et de tomaison respectivement en maroquin vert et rouge. Dancourt entra en 1685, dans la troupe de la Comédie-Française, dont il devint sociétaire jusqu'à sa retraite en 1718. Cette même année, il fit jouer sa première comédie, « le Notaire obligeant ou les Fonds perdus ». Elle réussit et, dès lors, l'auteur produisit avec une fécondité extrême, plus de 80 comédies, ce qui fit dire à Voltaire : « ce que Regnard était à l'égard de Molière dans la haute-comédie, le comédien Dancourt l'était dans la farce. » On peut dire que Dancourt a créé le genre villageois : il a su retracer avec une grande fidélité la malice et la naïveté des paysans. Il a pareillement peint d'une manière vraie les chevaliers d'industrie et les femmes d'intrigue. Jugé par certains comme un auteur de « troisième ordre », Dancourt n'en est pas moins, selon d'autres, le père du vaudeville moderne : ses comédies de moeurs sont légères et alertes, peu morales sans jamais être indécentes, pleines de verve et de naturel. Dancourt rend avec réalisme la société de son temps et met en scène les travers de l'homme, caricaturant les bourgeois vaniteux et ridicules, les ingénues fort peu innocentes, les magistrats véreux. Son univers est proche d'un Molière, même si les personnages sont différents, son langage est celui d'un Lesage en moins crû, ses soubrettes annoncent Marivaux. Un très bel ensemble à la reliure originale et bien établie, possédant une jolie patine, les mors et les coins ayant été soigneusement restaurés, qui pourra figurer en bonne place dans une bibliothèque dédiée au théâtre du 18ème siècle.

Couverture rigide. Etat : Très bon. Edition en partie originale en 17 volumes in-12, 17 x 11 cm (reliure) ; 5 kg ; portrait de l'auteur en frontispice du tome 1. Reliure pleine basane racinée tabac d'époque, plats encadrés de roulettes, dos lisses profusément ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin respectivement rouge et vert, tranches marbrées. En très bon état d'origine, petites restaurations habiles à la coiffe et au dos du tome 1. Corps d'ouvrage en très bon état, papier un peu bruni. Mely-Janin, le biographe de La Harpe, qui nous propose en introduction du tome 1 une « Vie de Laharpe » (sic), met en doute ses origines nobles, ce qui entretemps a été prouvé sans l'ombre d'un doute. Il nous rappelle que ce jeune homme issu d'une famille ruinée fut boursier au célèbre collège d'Harcourt, qu'il remporta deux fois tous les prix au Concours Général et qu'il fit un séjour en maison de correction pour avoir composé une satire contre le principal du collège. Sa première pièce, « Warwick » fut un grand succès et le jeune homme de 24 ans fut présenté à Louis XV. Déçu par Diderot, il devint le confident de Voltaire qui l'invita à Ferney, lui fit corriger certains de ses écrits, se démena pour le faire entrer à l'Académie Française et l'attacha au tout-puissant Duc de Choiseul. Brillant orateur, traducteur « naturel », La Harpe voulait être auteur dramatique et n'eut, après Warwick, sa première pièce, que des succès médiocres. En 1786 Pilâtre de Rozier fait élever une école libre sous le nom de « Lycée », et La Harpe y est chargé du cours de littérature. On y fit de la vulgarisation élevée, tout au moins brillante, à l'intention des mondains des deux sexes, et les mondains y affluèrent. On sait quelle fortune devait faire chez nous cette forme d'enseignement supérieur qui fleurit encore au Collège de France De tous, La Harpe y est le plus admiré. C'est là qu'il a donné toute sa mesure. Comme professeur-conférencier il devint un de ces hommes en vogue sur lesquels s'émoussent pour un temps les traits de la malveillance de ses contemporains. Aujourd'hui on constate que son cours est mal construit, sans proportion, sans équité, terminé par de violentes diatribes contre son siècle que La Harpe, prisonnier sous la Terreur, avait fini par prendre en aversion. Il conserve cependant un charme certain et place La Harpe au premier plan des critiques littéraires de son siècle, n'en déplaise à Marmontel. Un bel ensemble qui trouvera sa place chez le bibliophile féru du 18ème siècle et de littérature classique.

Couverture rigide. Chez Nicolas Gosselin | à Paris 1700 | 8.50 x 15 cm | relié | Mention de troisième édition. Le colophon porte la date de 1702 ; en effet, la pièce ne fut représentée qu'en 1701, et la première publication, posthume n'eut lieu qu'en 1702. Il y a en fait eu trois tirages différents en 1702, l'un à l'adresse de Damien Beugnié, l'autre à celle de la Veuve de Clément Gasse, et le dernier chez Nicolas Gosselin. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de queue élimée. Ensemble frotté. Coins émoussé. Outre la dédicace qui explicite le projet de l'auteur, l'ouvrage contient une préface dans laquelle le dramaturge s'en prend aux objections contre sa pièce. Boursault décéda en 1701, avant l'impression. Comme la plupart des comédies de l'auteur qu'on nommait comédie à tiroirs ou à épisodes (en l'absence d'intrigue générale), celle-ci a été écrite en vers. certains passages qui pouvaient porter ombrage à Louis XIV furent censurés, et réécrits. Boursault connut souvent un fort beau succès avec ses pièces, en vertu d'un comique naturel et satirique et de nombreux vers bien tournés, et il est une figure incontournable du théâtre de l'époque, mais son oeuvre ne passa pas le temps, peut-être en raison de sa faiblesse dramaturgique. | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND] (22) 97pp.

Couverture rigide. Etat : Très bon. 16 volumes in-8, 205 x 130 mm ; 8 kg ; environ 400 pages par volume. Reliure pleine basane racinée tabac d'époque, dos lisses profusément ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin respectivement rouge et bleu, tranches marbrées. Reliures et corps d'ouvrage en très bon état ; les petites usures et défauts d'usage seront professionnellement restaurés dans notre atelier, gratuitement, avant livraison ; une remise en teinte du cuir et un embellissement général seront également effectués. Issu d'une famille noble et ruinée d'origine suisse, La Harpe fut boursier au célèbre collège d'Harcourt, où il remporta deux fois tous les prix au Concours Général et fit un séjour en maison de correction pour avoir composé une satire contre le principal du collège. Sa première pièce, « Warwick » fut un grand succès et le jeune homme de 24 ans fut présenté à Louis XV. D'abord ami, puis déçu par Diderot, il devint le confident de Voltaire qui l'invita à Ferney, lui fit corriger certains de ses écrits, se démena pour le faire entrer à l'Académie Française et l'attacha au tout-puissant Duc de Choiseul. Brillant orateur, traducteur « naturel », La Harpe voulait être auteur dramatique et n'eut après sa première pièce que des succès médiocres. En 1786 Pilâtre de Rozier fait élever une école libre sous le nom de « Lycée », et La Harpe y est chargé du cours de littérature. On y fit de la vulgarisation élevée, tout au moins brillante, à l'intention des mondains des deux sexes, et les mondains y affluèrent. On sait quelle fortune devait faire chez nous cette forme d'enseignement supérieur qui fleurit encore au Collège de France De tous, La Harpe y est le plus admiré. C'est là qu'il a donné toute sa mesure. Comme professeur-conférencier il devint un de ces hommes en vogue sur lesquels s'émoussent pour un temps les traits de la malveillance de ses contemporains. Aujourd'hui on constate que son cours est mal construit, sans proportion, sans équité, terminé par de violentes diatribes contre son siècle que La Harpe, prisonnier sous la Terreur, avait fini par prendre en aversion. Il conserve cependant un charme certain et place La Harpe au premier plan des critiques littéraires de son siècle, n'en déplaise à Marmontel. Un bel ensemble qui trouvera sa place chez le bibliophile féru du 18ème siècle et de littérature classique.

in-12, plein veau blond moucheté, tit. doré sur pc. de maroquin olive, dos à 5 nerfs richement orné de fleurons dorés, roulettes dorées sur les nerfs et sur les coupes, tr. rouge, vignettes, Ex-Libris manuscrit, (plats frottés avec épidermures, coiffe sup. accidentée, coupes frottées et coins légt émoussés, trous de vers non traversants sur le mors sup.), intérieur très frais, 12-XVIII-372p.

3 volumes in-4 ( 290 X 205 mm ) de XVI-564, VI-619 et XII-508 pages, plein veau fauve, dos à nerfs orné de filets à froid, pièces de titre de maroquin noisette et de tomaison de maroquin olive, armes dorées au centre de chaque plat, coupes et coiffes filetées d'or, tranches brique ( Reliures signées de BOURLIER ). Bel exemplaire aux armes du Baron Guillaume Gabriel PAVEE DE VENDEUVRE "D'or à un paon au naturel au chef d'azur chargé d'une croisette d'or entre deux étoiles du même", avec sa devise "Ardeo, persevero, spero".Baron Guillaume Gabriel PAVEE DE VENDEUVRE: ( 1779-1880 ), ministre de Louis XVIII. Histoire Religion Littérature Armes Armoiries Reliure.

Couverture rigide. Etat : Très bon. 16 volumes in-8, 21 x 14 cm (reliure) ; 8 kg ; portrait de l'auteur en frontispice du tome 1. Reliure pleine basane aux marbrures vertes et tabac d'époque, plats encadrés de roulettes, dos lisses profusément ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin respectivement rouge et vert, tranches marbrées. En très bon état d'origine, les petits défauts aux coiffes des tomes 1, 4 et 15, ainsi que les coins usés seront restaurés professionnellement et les pièces de titre remises en teinte, le tout aux frais du vendeur pour livraison d'un ensemble sans défauts apparents. Le corps d'ouvrage est sain avec quelques rousseurs éparses. Issu d'une famille noble et ruinée, La Harpe fut boursier au célèbre collège d'Harcourt, où il remporta deux fois tous les prix au Concours Général et fit un séjour en maison de correction pour avoir composé une satire contre le principal du collège. Sa première pièce, « Warwick » fut un grand succès et le jeune homme de 24 ans fut présenté à Louis XV. D'abord ami, puis déçu par Diderot, il devint le confident de Voltaire qui l'invita à Ferney, lui fit corriger certains de ses écrits, se démena pour le faire entrer à l'Académie Française et l'attacha au tout-puissant Duc de Choiseul. Brillant orateur, traducteur « naturel », La Harpe voulait être auteur dramatique et n'eut après sa première pièce que des succès médiocres. En 1786 Pilâtre de Rozier fait élever une école libre sous le nom de « Lycée », et La Harpe y est chargé du cours de littérature. On y fit de la vulgarisation élevée, tout au moins brillante, à l'intention des mondains des deux sexes, et les mondains y affluèrent. On sait quelle fortune devait faire chez nous cette forme d'enseignement supérieur qui fleurit encore au Collège de France De tous, La Harpe y est le plus admiré. C'est là qu'il a donné toute sa mesure. Comme professeur-conférencier il devint un de ces hommes en vogue sur lesquels s'émoussent pour un temps les traits de la malveillance de ses contemporains. Aujourd'hui on constate que son cours est mal construit, sans proportion, sans équité, terminé par de violentes diatribes contre son siècle que La Harpe, prisonnier sous la Terreur, avait fini par prendre en aversion. Il conserve cependant un charme certain et place La Harpe au premier plan des critiques littéraires de son siècle, n'en déplaise à Marmontel. Un bel ensemble qui trouvera sa place chez le bibliophile féru du 18ème siècle et de littérature classique.

Couverture rigide. Chez Marc-Michel Rey | à Amsterdam 1759 | 9 x 16.50 cm | relié | Nouvelle édition, après la première parue en 1758. Reliure en pleine basane blonde glacée. Dos à nerfs de 4 fleurons dans des caissons ; roulette en queue. Pièce de titre en maroquin rouge. mors supérieur fendu. Coins légèrement émoussés. Coiffe de tête restaurée par un amateur. Cette pièce, seconde publiée par Diderot, après le fils naturel en 1757 (et pour laquelle il fut accusé de plagiat de Goldoni) et qui ne sera représentée qu'en 1761 constitue un tournant remarquable dans l'histoire du théâtre. Prônant une intrigue naturelle et réaliste, fondée sur des personnages contemporains, Diderot, déployant ses idées dans l'essai qui suit la pièce, invente le drame bourgeois et bouscule définitivement la dramaturgie. | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND] XVI, 115pp. (1).

3 t. en 1 vol. in-folio, plein veau fauve raciné d'époque, titre doré sur pc. de maroquin bordeaux encadrée d'un filet et d'une frise dorés, dos à 6nerfs, caissons richement ornés de fleurons dorés, frises, filets encadrants et motifs floraux dorés, roulette sur les coupes, tr. rouges, lettrines ornées, vignettes, bandeaux et cul-de-lampe, Ex-libris manuscrit datant de 1763, (qq. mq. de cuir au niveau des coiffes et mors inf. partielt fendu, coins très émoussés et coiffes frottées, qq. trous de vers non traversants au dos, qq. piqûres et mouillures à l'int.), int. frais, [6ff.]-XXIX-[3ff.]-530-[11ff.]-286-234-31p.

Couverture rigide. Chez Prault père | à Paris 1736 | 9.50 x 17 cm | relié | Recueil factice composé par l'éditeur, les pages de titres des différentes pièces s'étendant de 1734 à 1742 ; le quatrième tome étant daté 1745. On remarquera que la première pièce du premier tome vient après la page de titre générale, sans page de titre particulière, sans manque apparent dans la collation ; même chose au tome II, la première pièce n'étant précédée que d'un faux-titre, alors que toutes les pièces possèdent une page de titre particulière, cela sans manque sans la pagination et collation. L'éditeur a ajouté dans chaque tome un feuillet reprenant les titres des différentes pièces contenues dans chaque volume. Ces particularités sont inhérentes au procédé employé par l'éditeur pour former ce recueil de 16 pièces. Reliure en plein veau d'époque marbré. Dos lisse orné. Pièce de titre et de tomaison en maroquin rouge. Triple filet d'encadrement sur les plats. Coiffe de queue du tome I élimée. Restauration en queue du tome II. Petits manques au mors supérieur des tomes I, II et IV. Epidermures sur les plats. Quelques coins émoussés. Papier plus fragile sur les premiers feuillets du tome IV. Les pièces de Destouches eurent un succès incontestable en leur temps, certaines furent aussitôt reprises par l'Académie française. Destouches constitue une figure du théâtre du début du XVIIIe. Voici ce que Voltaire écrit de lui dans "Le siècle de Louis XIV" : « On ne trouve pas dans ses pièces la force et la gaieté de Regnard, encore moins ces peintures du cur humain, ce naturel, cette vraie plaisanterie, cet excellent comique, qui fait le mérite de l'inimitable Molière ; mais il n'a pas laissé de se faire de la réputation après eux. On a de lui quelques pièces qui ont eu du succès, quoique le comique en soit un peu forcé. Il a du moins évité le genre de la comédie qui n'est que langoureuse, de cette espèce de tragédie bourgeoise, qui n'est ni tragique, ni comique, monstre né de l'impuissance des auteurs et de la satiété du public après les beaux jours du siècle de Louis XIV. Sa comédie du Glorieux est son meilleur ouvrage, et probablement restera au théâtre, quoique le personnage du Glorieux soit, dit-on, manqué ; mais les autres caractères paraissent traités supérieurement. » Le quatrième tome (publié en 1745) contient le discours d'entrée à l'Académie française et la réponse de Fontenelle. | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].