EUR 25
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Georges Pallain (1847-1923), haut-fonctionnaire, exécuteur testamentaire de Victor Hugo. L.A.S., 26 janvier (1884 ?), 1p in-12. Il demande à Scholl un rendez-vous à l'endroit qu'il souhaite. [209].
EUR 25
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Georges Pallain (1847-1923), haut-fonctionnaire, exécuteur testamentaire de Victor Hugo. L.A.S., 6 mai 1884, 1p in-8. A Scholl. Il lui recommande la statue de Mirabeau, de Pierre Granet, qui figure au salon et demande d'en dire un mot au rédacteur du salon. [209].
EUR 35
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt. L.A.S., sd [1853?], 1p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). « Monsieur, vous avez bien fait de penser à moi pour l'affaire de notre ami Alphonse Karr. Je vais à l'instant le [mot illisible] et l'affaire sera appelée demain. Il faudra être en mesure à la soutenir(?). Recevez, monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués. Paillard de Villeneuve ». Sympathique lettre vraisemblablement au moment du procès intenté contre Lebarbier et Karr suite à un article de ce dernier dans le journal Paris. Ils furent poursuivis pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement » et Lebarbier en plus pour « publication d'un journal politique sans cautionnement ». L'article incriminé avait été publié le 13 août 1853 et le jugement eut lieu le 16 novembre 1853. Notre lettre est probablement écrite avant le 8 octobre 1853, date à laquelle Paillard de Villeneuve écrit à Karr selon une autre lettre en notre possesion et de la même provenance. [129-2].
EUR 35
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., 22 juin [années 1860?], 1p 1/2 in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Lettre difficile à déchiffrer à propos d'une collaboration de Foucher dans un journal de Desnoyers. Il est question du 12e chapitre qui commencera la deuxième partie du feuilleton. [341].
EUR 35
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., 1er décembre, 1p in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). A propos d'un roman qu'il semble vouloir publier (en feuilleton?) probablement dans le journal de Desnoyers. [341].
EUR 35
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., 23 juin, 1p in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Lettre difficile à déchiffrer, réponse tardive de Foucher à une lettre de Desnoyers. [341].
EUR 45
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., sd [1847?], 1/2p in-4. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Lettre d'envoi jointe au manuscrit d'une nouvelle, la sachant « un peu osée de situation pour [le] journal » et souhaitant avoir une réponse rapide. Il s'agit probablement de sa nouvelle Gaëtana autour de laquelle nous avons plusieurs lettres. [341].
EUR 45
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., 5 février [ca.1850], 1p 1/2 in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Longue lettre se plaignant du silence de Desnoyers dans leurs affaires et l'argent qu'il n'a donc pas gagné. Foucher fait part de sa volonté de considérer d'autres offres. Les différentes lettres de Foucher à Desnoyers montrent les difficultés de collaboration entre les deux personnages. Second feuille (non écrit) avec une bande de papier manquante. [341].
EUR 45
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., [cachet du 20 avril 1847], 1p in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Il espère que Desnoyers l'aidera pour sa pièce qui va bientôt se jouer au théâtre de la Gaîté. Il s'agit de la pièce Les étouffeurs de Londres ou la taverne des Sept-Cadrans qui fut jouée à partir du 25 mai 1847. Elle fut écrite en collaboration avec Ernest Jaime (1804-1884). [341].
EUR 45
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., 2 mai 1851, 1p in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Il lui demande s'il serait disposé à imprimer sa pièce Lucienne, qui sera créée le lendemain au théâtre des Délassements-comiques. Desnoyers accepta puisque le 6 mai Foucher lui annonce vouloir publier la pièce en partageant les frais avec lui. [341].
EUR 45
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., 6 mai 1851, 1p in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Intéressante lettre où il annonce vouloir publier sa pièce Lucienne, créée 3 jours plus tôt au théâtre des Délassements-comiques, en partageant les frais comme Desnoyers lui a proposé. Il est disposé à signer le traité nécessaire. Un petit détail intéressant : il mentionne un collaborateur pour cette pièce, sans donner son nom. La publication n'annonce que Foucher. Foucher avait écrit le 2 mai pour proposer à Desnoyers d'imprimer la pièce comme le montre la lettre en notre possession. [341].
EUR 45
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S.,sd [probablement début mai 1848], 1p in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Il lui demande ce qu'il compte faire avec la nouvelle dont il lui a laissé le manuscrit il y a plus de 6 mois en vue d'une publication dans Le Siècle. Il s'agit très certainement de la nouvelle Gaëtana qui sera publiée en mars 1849 comme nous le montre une lettre de Paul Foucher du 18 mai 1848. [341].
EUR 45
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., 7 novembre [1847?], 1p 1/2 in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Longue lettre sur ses difficultés à collaborer avec Desnoyers (pour Le Siècle ?) et de ses besoins financiers. Probablement au moment où il envoie une nouvelle, Gaëtana. [341].
EUR 50
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., sd [1848], 1p 1/2 in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Longue lettre à propos d'une nouvelle tentative de Foucher de confier une nouvelle pour Le Siècle. Il mentionne une recommandation, le manuscrit de sa nouvelle Gaëtana qu'il souhaite récupérer, etc. [341].
EUR 60
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Paul Foucher (1810-1875), écrivain, journaliste, beau-frère de Victor Hugo. L.A.S., 18 mai 1848, 1p in-8. A l'écrivain Louis Desnoyers (1802-1868). Amusante lettre : « Mon cher ami, Vous êtes un excellent homme que tout le monde aime - mais vous avez réellement une puissance d'oubli & une exactitude d'inexactitude surprenante - je sais que depuis deux ou trois jours nous avons eu une avalanche de révolutions mais j'attendais de vos nouvelles les jours qui ont précédé. Quoiqu'il en soit, pourrez-vous décidément insérer ma nouvelle ? Si vous croyez le pouvoir, je ne vous dissimule pas qu'en ce moment vous me rendriez un vrai service - vous êtes de ceux à qui on aime à en demander & à qui on n'en veut jamais quand ils ne croient pas pouvoir le rendre - car on connait toute votre loyale obligeance en même temps que votre mémoire un peu infidèle. Dans ce cas, faites-moi dire que vous gardez La Gaëtana. Si malgré ce bon vouloir, vous en désespérez, remettrez là immédiatement à ma messagère le manuscrit car alors j'ai un placement malheureusement peu avantageux, mais pas très éloigné du moins. Mille amitiés & répondez-moi. Paul Foucher ». Desnoyers semble avoir renvoyé la nouvelle que l'on trouve publiée dans un journal, La Semaine (4e année, n°11), le 18 mars 1849. [341].
EUR 60
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt. L.A.S., sd [samedi, septembre 1853], 1p 1/2 in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). « Monsieur, C'est Mr Legondet (?) qui présidera pendant le mois d'octobre et il est possible que la remise à un long terme soit refusée. Si donc il ne s'agit pour M. Karr que d'avancer un peu le jour de son départ, il fera bien d'être à Paris le 5 octobre. S'il ne pouvait arriver que la semaine suivante, il ferait bien d'écrire au Président pour lui demander la remise. J'ai lu l'article & je ne comprends pas plus ce procès que je ne comprends celui que nous avons si complètement gagné. Recevez je vous prie, Monsieur, l'assurance de mes sentiments bien dévoués. Paillard de Villeneuve ». Sympathique lettre au moment du procès intenté contre Lebarbier et Karr suite à un article de ce dernier dans le journal Paris. Ils furent poursuivis pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement » et Lebarbier en plus pour « publication d'un journal politique sans cautionnement ». L'article incriminé avait été publié le 13 août 1853 et le jugement eut lieu le 16 novembre 1853. Karr y critiquait l'empereur. [129-2].
EUR 60
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt. L.A.S., 8 octobre 1853, 1p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). « Monsieur, j'ai écrit à M. Karr pour lui communiquer mes impressions mais l'issue de l'affaire est nécessairement subordonnée à l'attitude qu'il croira devoir prendre à l'audience & aux explications qu'il pourra donner. D'après ce qu'il m'a dit dans sa dernière lettre, je doute qu'il se présente. Recevez, monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués. Paillard de Villeneuve ». Sympathique lettre au moment du procès intenté contre Lebarbier et Karr suite à un article de ce dernier dans le journal Paris. Ils furent poursuivis pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement » et Lebarbier en plus pour « publication d'un journal politique sans cautionnement ». L'article incriminé avait été publié le 13 août 1853 et le jugement eut lieu le 16 novembre 1853. Karr y critiquait l'empereur. [129-2].
Date d'édition : 1870
Langue: français
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
EUR 1 900
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Très bon. Edition originale. HUGO Victor (1802-1885), L.A.S., Hauteville House 15 janvier 1870. 1 page In-8. Lettre de remerciements au sujet d'une page qu'aurait reçu Hugo sur ses écrits. Encore en exil à Hauteville House, période où Hugo a des relations épistolaires nombreuses à l'international, il écrit à ? le 15 janvier 1870, précisant qu'il ne lit pas l'anglais mais qu'on a traduit la page pour lui. Il remercie son destinataire fort chaleureusement. "Je ne sais pas l'anglais, mais l'on m'a traduit la remarquable page que vous avez bien voulu m'envoyer. Votre appréciation élancée et sympathique m'a vivement touché, et je tiens à vous en remercier par mon cordial serrement de main". Signé par l'auteur.
Date d'édition : 1830
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
EUR 2 645
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Ajouter au panierPas de couverture. Paris s. d. [ca 1830] | 12 x 18.50 cm | 1 page | Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à son ami H. de Cambier, 20 lignes écrites à l'encre noire sur un bifeuillet, adresse autographe au verso du dernier feuillet. Superbe lettre probablement inédite de Victor Hugo invitant son correspondant aux fameuses soirées du Cénacle des Romantiques à l'Arsenal, véritable institution littéraire sous la Monarchie de Juillet. "Ce samedi 6, j'ai remarqué l'autre soir, Monsieur ; que vous disiez, avec quelques accents de regret, n'avoir pas de bal pour dimanche (demain). Or, je viens de m'arranger à mon corps-de-garde de manière à être libre demain de neuf heures à minuit (je n'ai pu malheureusement obtenir plus de six heures) et j'en profite pour mener ma femme à une petite sauterie en mascarade chez Nodier. Si vous voulez venir avec nous, nous en serions charmés et Nodier aussi. Il faudrait pour cela vous trouver chez moi à neuf heures, heure à laquelle j'y rentrerai moi-même - Répondez-moi ce mat., et croyez à toute mon amitié. Vr Hugo." * "Dans le salon de la bibliothèque de l'Arsenal, dont il est le conservateur en chef depuis 1824, Charles Nodier accueille chaque dimanche soir toute l'élite littéraire et artistique romantique durant les dernières années de la Restauration et les premières années de la Monarchie de Juillet. Hormis Hugo qui était l'un des invités les plus assidus, et plus tardivement, Musset, Dumas et Balzac, on y trouvait "les représentants de tous les métiers du livre - depuis la conception, par l'illustration, la publication, jusqu'à la critique [.] dans une atmosphère amicale et conviviale" (Marta Sukiennicka). Hugo invite ici son correspondant à un bal masqué lors de ces fameux dimanche. Loin de n'être qu'un lieu de divertissement, ce salon du "cénacle de l'Arsenal" fut un des hauts lieux du Romantisme. Ayant réussi à se soustraire à ses obligations à la Garde Nationale dont il était sous-lieutenant en 1830, Hugo s'était certainement fait remplacer par un surnuméraire qui avait fait son tour de garde - même les plus illustres de nos écrivains n'échappaient pas à ce devoir militaire. Quelques années plus tard, Balzac se déroba à son temps de faction dans la Garde, et sera emprisonné à deux reprises, en 1836 et 1839. | [ENGLISH DESCRIPTION FOLLOWS] Autograph letter signed by Victor Hugo to his friend H. de Cambier, 20 lines written in black ink on a bifolium, autograph address on the verso of the final leaf. Splendid and likely unpublished letter from Victor Hugo inviting his correspondent to the famed Romantic 'Cénacle' gatherings at the Bibliothèque de l'Arsenal, a veritable literary institution in the 1830's. "This Saturday the 6th, I noticed the other evening, Sir, that you expressed, with some regret, not having a ball to attend on Sunday (tomorrow). Now, I have managed to arrange my guard duty so as to be free tomorrow from nine o'clock to midnight (alas, I could not obtain more than six hours), and I am taking advantage of it to take my wife to a small masquerade party at Nodier's. If you would like to come with us, we would be delighted and Nodier too. To do so, you would need to be at my home at nine o'clock, the hour I myself will return. Answer me this morning, and believe in all my friendship. Vr Hugo." * "In the drawing room of the Arsenal library, where he had been head librarian since 1824, Charles Nodier hosted every Sunday evening the entire Romantic literary and artistic elite during the final years of the Restoration and the early years of the July Monarchy. In addition to Hugo one of the most regular attendees and later, Musset, Dumas, and Balzac, the salon gathered "representatives of all the book professions from conception to illustration, publication, and criticism [.] in a friendly and convivial atmosphere" (Marta Sukiennicka). Hugo invites his correspondent to a masked ball held on one of those celebrated Sundays. Far from being a mere social occasion, the.
Vendeur : Librairie Les Fleurs du mal, Nîmes, France
Manuscrit / Papier ancien
EUR 760
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Très bon. Lettre autographe signée datée du 27 Mars 1834 à Paris (adresse et marque postale) adressée à Louis Noël (1807-1875) Poète, avocat, régent de philosophie à Saint-Omer et ami de Victor Hugo avec lequel il a entretenu une correspondance sur plusieurs années. "Vous avez raison de compter sur mon coeur et de vous défier de mes yeux. Je pense bien souvent à vous quoique je ne vous (.). IL est vrai que , fussiez vous à Paris mes yeux ne me permettraient davantage de vous voir. Adieu. A bientôt. (.) J'aurais bien de la joie à vous serrer la main. Victor H.".
Date d'édition : 1871
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
EUR 20 700
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Ajouter au panierPas de couverture. « Pour qu'enfin justice soit rendue à la femme» le progrès, rien que le progrès, tout le progrès | Mardi 7 novembre [1871] | 13.30 x 20.80 cm | 2 pages sur un feuillet double | Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettres bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». * « Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la l.
EUR 1 500
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. Victor HUGO (1802 - 1885), écrivain français Lettre autographe signée au directeur du théâtre français, Armand-François Jouslin de La Salle. Sans lieu ni date. Ce mercredi 4h [Paris, 1836] ; 3 pages in-8°. Nom du correspondant en quatrième page. Petit trou de corrosion d'encre de 5ml sans perte de mot Lettre à propos de la reprise d'Angelo, dont Victor Hugo critique l'interruption des représentations : « Vous m'aviez promis, mon cher directeur, trois représentations cette semaine et j'y avais droit. Je vois qu'il faut que je me résigne à n'en avoir que deux. Il faut croire que j'ai bien du malheur et que notre seigneur Don Juan d'Autriche a bien du bonheur. Il me semble qu'on aurait bien pu laisser Angelo reprendre et continuer paisiblement, il avait attendu tout l'hiver assez patiemment. Le succès est visible, mais vous savez comme moi que tout succès peut être tué par des interruptions de ce genre. Je ne crois pas cependant que la Comédie française ait intérêt à m'éloigner tout à fait de lui redonner d'autres pièces. Je vous recommande donc mes intérêts qui sont bien aussi ceux du théâtre. Vous savez que rien n'est perdu avec moi et que le jour venu on me retrouve une fidèle mémoire des bons comme des mauvais offices. Or, j'attache un prix extrême à ce que les représentations d'Angelo, si longtemps arrêtées, continuent avec la suite qu'elles doivent avoir. Votre ami Victor Hugo. J'ai encore la même plainte que l'autre fois à faire de l'affiche d'aujourd'hui. Voyez. » La comédie en cinq actes Don Juan d'Autriche de Casimir Delavigne a été créée au Théâtre Français en octobre 1835. Signé par l'auteur.
EUR 1 400
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. Lettre autographe signée « V.H. » à un ami. 19 octobre (1865) ; 2 pages in-12° sur papier bleu, adresse en 4ème page. Petit trou de corrosion d'encre de 5ml avec perte d'un mot. Belle lettre du poète qui évoque tour à tour l'affaire d'une usurpation de son identité, son uvre, le mariage de son fils Charles : « Votre sens du droit ne vous a pas trompé. Ce monsieur quelconque ne m'est point parent, et veut exploiter mon nom. Je n'ai eu aucun frère s'appelant Léopold. L'aîné s'appelait Abel et le second Eugène. Ce que vous me dites sur une autre question est juste aussi, et révèle votre sentiment profond de l'art. Pourtant réfléchissez. B. appartient à l'art, et à l'art vrai. C'est un poëte. De là l'exception que je demande pour lui, et sur laquelle j'insiste. Comme je l'ai écrit à M. L., B. est de l'anthologie. Je vous confie tout cela. J'écris in haste. Ce que vous me dites des Ch. Des R. et des B. [Chansons des rues et des bois, recueil de poèmes publié en 1865 en Belgique puis l'année d'après en France] me charme. Vous êtes un esprit délicat en même temps qu'un ferme et bon cur. Nous avons marié hier Charles [mariage de son fils Charles Hugo le 17 octobre avec Alice Lehaene]. Mes vux de bonheur vont de vous à lui () » Victor Hugo en exil garde une activité littéraire prolifique. Il publie en 1862 « Les Misérables » et en 1865 son recueil de poèmes « Chansons des rues et des bois ». Signé par l'auteur.
Date d'édition : 1840
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
EUR 1 380
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Ajouter au panierPas de couverture. s. l. 1er août [1840] | 13.40 x 21.40 cm | une page sur un double feuillet | Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Zoé du Vidal de Montferrier, épouse du Pierre-Alexandre Louis, médecin de la famille Hugo. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier bleu clair portant le cachet à froid de la ville de Bath. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, un infime manque angulaire et deux déchirures au niveau de la pliure du second feuillet, sans gravité. Nous n'avons pas trouvé trace de cette lettre annonçant la nomination de M. Bazin au poste de "professeur titulaire" dans la correspondance de Victor Hugo. | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].
Date d'édition : 1851
Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France
Membre d'association : ILAB
Manuscrit / Papier ancien Signé
EUR 9 500
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. HUGO, Victor (1802-1885) Lettre autographe signée "Victor H" à Joséphine Trébuchet Bruxelles, le 19 décembre [1851], 1 page in-8 sur double feuillet Traces de pliures dues à l'envoi d'origine Vibrante et précieuse lettre de Victor Hugo rédigée aux premières heures de son exil depuis Bruxelles, 17 jours après le coup d'état de Napoléon III "Bruxelles 19 Xbre Ma femme me dit toutes vos charmantes bontés, chère cousine, comment vous remercier. Hélas ! je n'ai plus le bras long, sans quoi, je vous embrasserais de Bruxelles à Paris. Dites à mon cher et bon cousin que mon cur est plein de lui. J'ai lutté pour le droit, pour le vrai, pour le juste, pour le peuple, pour la France, contre le crime sous toutes ses formes, depuis la trahison jusqu'à l'atrocité. Nous avons succombé, mais vaillamment et fièrement, et l'avenir est à nous. Dieu soit loué toujours ! Je vous baise les mains, ma cousine. Victor H. Embrassez ma chère fille pour moi." Dès le coup d'état du 2 décembre 1851 par Napoléon III, Victor Hugo est recherché pour son opposition à l'Empereur et pour avoir tenté, en vain, d'organiser la résistance en soulevant les masses populaires parisiennes. 25,000 francs de récompense sont promis à qui le capturera. Le 11 décembre, Hugo, muni d'un faux passeport, quitte Paris vers Bruxelles par le train de 20h; sous le nom de Jacques-Firmin Lanvin. Il est seul. Le même jour que notre lettre, le 19 décembre, Hugo écrit à Paul Meurice : "Si nous pouvions coloniser un petit coin de terre libre ! L'exil ne serait plus l'exil. Je fais ce rêve." Ce petit coin de terre libre sera d'abord l'île anglo-normande de Jersey, puis celle de Guernesey ou il s'installe dès 1855. L'exil hugolien s'étirera sur près de 20 années. A la capitulation de Napoléon III suite au cuisant échec de l'armée française à Sedan le 1er septembre 1870, Victor Hugo rentre en France le 5 du même mois et prononce ces mots qui resteront dans l'histoire : "Citoyen, j'avais dis : Le jour où la République rentrera, je rentrerai. Me voici. [] Défendre Paris, garder Paris. Sauver Paris, c'est plus que sauver la France, c'est sauver le monde. Paris est le centre même de l'humanité. Paris est la ville sacrée. Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain. [] Serrons-nous tous autour de la République en face de l'invasion et soyons frères. Nous vaincrons. C'est par la fraternité qu'on sauve la liberté". Signé par l'auteur.
Date d'édition : 1870
Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France
Membre d'association : ILAB
Manuscrit / Papier ancien Signé
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. HUGO, Victor (1802-1885) Lettre autographe signée "Victor Hugo" à un critique 28 janvier [1870], H[auteville] H[ouse], [Guernesey], 1 p. in-4 Petite déchirure centrale sur la pliure en marge droite Magnifique lettre inédite sur la réception critique de ses uvres et sa façon de les accomplir "Que vous êtes heureux d'être jeune ! Vous sauriez que mes anciennes uvres, acceptées par vous avec une grâce si cordiale, ont été exactement accueillies comme les dernières, vive adhésion d'un côté, violents sifflets de l'autre. [Hyppolyte] Rolle, [Gustave] Planche, [Charles] Nisard etc. huaient ; Ste-Beuve et [Théophile] Gautier applaudissaient. Ste-Beuve plus tard a été ennemi, mais il paraît qu'il irait redevenir presque ami. Haine et sympathie, c'est ma vie. Vous allez voir ces jours-ci le même phénomène se reproduire autour de Lucrèce Borgia. Cela tient peut-être à ce que je suis entier. Ce qui me fait commettre des viols. Si ces viols ont fécondé, l'avenir me donnera raison. Je dédie, comme Eschyle, mes uvres au Temps. EN attendant, j'aime votre esprit délicat et votre talent vigoureux ; le côté robuste l'emportera, et vous dominerez la critique, que Sainte-Beuve a seulement fouillée. Mieux vaut bâtir sur la cime que faire des excavations à la base. Et je vous écris tout ceci pour vous dire, mon cher et charmant confrère, qu'une bonne parole de vous me va au cur ; et je vous en remercie par mon meilleur serrement de main Victor Hugo" Lucrèce Borgia est une pièce écrite par Victor Hugo en 1832 et représentée au théâtre de la Porte-Saint-Martin le 2 février 1833. L'uvre remporte un grand succès au point que Donizetti en tire un opéra cette même année. Lors d'une lecture privée à ses connaissances, le dramaturge rencontre pour la première fois Juliette Drouet. Lucrèce Borgia sera, comme Hugo le précise dans cette lettre, rejoué le 2 février 1870, toujours au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Hugo parle longuement de Sainte-Beuve car ce dernier, éminent critique littéraire et représentant du Romantisme (notons que les deux hommes entretiendront des relations jalonnées d'admiration et de rancurs), devait mourir 3 mois plus tôt, le 13 octobre 1869. La dédicace d'Eschyle au Temps est une citation de la préface des Burgraves (drame historique de Victor Hugo représenté pour la première fois à la Comédie Française le 7 mars 1843). Signé par l'auteur.
Manuscrit / Papier ancien Signé
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. Victor HUGO (1802 - 1885), écrivain français Lettre autographe signée au politique et académicien Narcisse-Achille comte de Salvandy. 5 juin (1841) ; 1 page in-8°, adresse au dos. Victor Hugo accepte, à contre cur, de corriger son discours de réception à l'Académie française suite au vif mécontentement de Louis-Philippe qui n'a pas apprécié d'avoir été qualifié, dans son discours public du 3 juin, d'« aide de camp de Dumouriez ». Il doit revoir sa copie à l'impression du texte en reformulant sa phrase par « lieutenant de Dumouriez et de Kellermann » aux victoires de Valmy et de Jemmapes : « Ce que le roi désire sera fait, mon cher confrère. Les biographies sont formelles, mais j'aime mieux croire le roi que ses biographies. Je mettrai donc lieutenant de Kellerman, et je ne prononcerai plus le nom de Dumouriez. J'envoie immédiatement le discours chez Didot. Je viens de relire le vôtre dans les Débats [réponse de Salvandy au discours de réception de Hugo en séance publique du 5 juin], et je suis heureux de vous dire que si, comme homme, dans ce qui est probablement mes illusions, il me froisse peut-être un peu, comme écriture, il me charme. Je vous serre la main. Offrez, je vous prie, à Madame de Salvandy, dont les bontés gracieuses me laissent à jamais prisonniers, mes hommages les plus avérées et les plus respectueuses » Victor Hugo candidat malheureux en 1836 est enfin élu au rang d'Immortel le 7 janvier 1841 par 17 voix, au fauteuil n° 14, succèdant à Népomucène Lemercier. Il est reçu le 3 juin par le comte Narcisse-Achille de Salvandy. Son discours de réception dans le grand hémicycle du palais Mazarin est plus politique que littéraire, motivé par une ambition de servir son pays dans une grande fonction. Mais les immortels ne l'entendent pas de cette oreille et la réponse au discours de l'académicien Salvandy ne se fait pas attendre en le remettant sèchement à sa place d'écrivain. Hugo apprend que Béranger s'est aussi étonné de son discours : « Je trouve bizarre que Victor Hugo entre à l'Académie pour se poser en homme politique et même futur ministre. C'est une maladie qui gagne ». Signé par l'auteur.