napoleon creancier prusse dedicace gaston de charles lesage (1 résultats)

Couverture souple. Etat : Assez bon. NAPOLEON CREANCIER DE LA PRUSSE 1807-1814 Par Charles LESAGE EDITIONS LIBRAIRIE HACHETTE, 1924 FORMAT GRAND IN-8, BROCHE, 366 PAGES. ANNEXES. « NAPOLEON a été créancier de la Prusse pendant près de 7 ANS, du 12 juillet 1807 à sa chute en 1814. NAPOLEON mit fin à la guerre de la quatrième coalition en signant à Tilsit deux traités, l' la Russie, le 7 juillet 1807, l'autre avec la Prusse le surlendemain, 9 juillet 1807. Aux termes de ce dernier pacte, la Prusse reconnaissait JOSEPH comme roi de Naples, LOUIS comme roi de Hollande, Jérôme comme roi de Westphalie, la Confédération du Rhin comme puissance légitime. La Prusse perdait à l'Est, outre Dantzig, les territoires qu'elle avait reçus à la fin du XVIII° siècle dans les trois partages de la Pologne; à l'Ouest, ses limites étaient ramenées sur l'Elbe. Ces clauses furent exécutées, sinon sans récriminations, du moins sans grandes difficultés. Il en fut tout autrement pour les clauses du traité stipulant et conditionnant l'évacuation du pays par les armées de NAPOLEON , notamment du paiement des contributions extraordinaires de guerre et du revenu des impôts et des sommes publiques dont la Prusse étaient redevables . Sommes que NAPOLEON entendaient affecter aux paiement des frais de la guerre et de l'Armée. NAPOLEON entendait ne rien abandonner de ces sommes, et pour être sûr de les recouvrer toutes, il fit inscrire dans la convention que les armées qu'il commandait en Prusse, ne retourneraient pas en France avant qu'il ne fût payé intégralement, ou tout au moins sans qu'il n'en ait la garantie absolue. Il ne se départit jamais de cette exigence . Les conditions financières inscrites dans la convention, si elles étaient lourdes, n'étaient nullement inexécutables. La Prusse aurait donc pu payer, si elle l'avait voulu. Si elle a différé ses payements en invoquant toutes sortes de prétextes, ce ne fut pas non plus par indigence, ce fut parce qu'elle espéra toujours que quelque évènement imprévu et proche, notamment une occasion d'entrer à nouveau en guerre avec la France, viendrait l'affranchir de ses obligations. NAPOLEON avait désigné DARU, homme intègre s'il en fut, pour liquider les reliquats de la dette. Cet ouvrage retrace les origines de cette créance, puis les discussions que soulevèrent la détermination exacte de son montant, le mode suivant lequel elle serait acquittée. Il montre ensuite quels évènements transformèrent par une sorte de novation, cette créance d'origine purement militaire en une créance d'ordre exclusivement politique; comment la Prusse tint d'abord ses engagement pécuniaires; pour quelles raisons elle en suspendit l'exécution; sous quelles menaces elle se décida de nouveau à les remplir; grâce à quels calculs et sous quelles promesses elle les éluda encore une fois; à quelles conditions, à la veille de la guerre de Russie en 1812, NAPOLEON accepta d'elle, en payement de sa créance, des subsistances et des transports nécessaires à ses armées en campagne; comment enfin, NAPOLEON vaincu, les Alliés, dans le traité signé à Paris le 30 mai 1814, déclarèrent éteintes les créances que NAPOLEON avait sur la Prusse. » ETUDE DE PREMIER ORDRE POUR COMPRENDRE LES RAPPORTS DE NAPOLEON ET DU ROYAUME DE PRUSSE. L'AUTEUR ETAIT INSPECTEUR GENERAL DES FINANCES EXEMPLAIRE DEDICACE a Gaston MENIER ( NOISEL) BON ETAT ***** ATTENTION ! ! A PARTIR DU 1er JUILLET, LE TARIF ECONOMIQUE LIVRE ET BROCHURE N'EXISTE PLUS. ENVOI A L'INTERNATIONAL EN TARIF COURRIER OU COLISSIMO, BEAUCOUP PLUS ONEREUX. Dédicacé par l'auteur.